On ne l’avait plus vu depuis la pause internationale. Entre une blessure pénible et un virus qui l’a cloué au lit, Attilio Biasca n’avait pu enfiler le maillot fribourgeois qu’une seule fois ces dernières semaines. Cette parenthèse est terminée: l’ailier est remis, affûté et prêt à rejouer. Le staff ne tergiverse pas. Pour le déplacement à Bienne, Biasca reprend sa place sur la deuxième ligne, aux côtés de Christoph Bertschy et Henrik Borgström. Jan Dorthe, lui, redescend au quatrième trio. Un choix assumé par Roger Rönnberg: «Il peut jouer centre, il l’a déjà fait. Et cette ligne-là avait montré des choses intéressantes.» Propos recueillis par La Liberté.

Les Dragons vont devoir aborder cette rencontre à la Tissot Arena avec la plus grande rigueur. D’abord, ils ont un proche revers devant leurs fans à effacer: mardi, ils se sont inclinés 2-5 face à Genève-Servette qui leur a ravi leur siège de dauphin derrière Davos. Et si les Seelandais galèrent loin de leurs bases, c’est tout l’inverse à domicile. Dans leur patinoire, ils avancent au rythme d’un candidat solide aux playoffs: 7 victoires lors des 10 derniers matchs, dont une série actuelle de trois succès consécutifs. Reste à espérer que les tergiversations autour d’Oskari Laaksonen ne nuisent pas à l’ambiance du groupe. Vraisemblablement sur le départ direction Luleå, Laaksonen n’attend plus que la libération du club.

Gottéron sait à quoi s’attendre: sa dernière visite, le 11 octobre, s’était soldée par un revers 2–1 aux tirs au but. Ce soir-là, c’est Loïc Galley qui gardait la cage fribourgeoise. Mis de côté lors des trois dernières rencontres, le portier pourrait donc retrouver le filet. Une possibilité aussi de rassurer tous ceux, actuellement, s’amusent à se faire peur en évoquant un futur duo Waeber-Galley pas à leur goût…