Depuis le coup d’envoi de la saison en septembre, Adler Mannheim s’impose comme l’équipe à battre. Dès l’ouverture, les Adler gagnent 3‑0 contre les Straubing Tigers, montrant une puissance offensive et une défense solides. Le 19 septembre, Eisbären Berlin subit un sévère 7‑1 à Mannheim, démontrant la force collective des leaders. Rapidement, Mannheim prend la tête du championnat et y reste presque sans faille, accumulant buts et points avec régularité, tandis que les adversaires peinent à suivre leur rythme.
La constance des Adler se confirme au fil des journées. Même lorsqu’ils perdent 3‑4 après prolongation contre Berlin fin octobre, ils restent maîtres du classement grâce à une équipe équilibrée et expérimentée. Les prolongations et duels tendus ne les déstabilisent pas : Alexander Ehl, Brendan O’Donnell ou Marcus Weber apportent expérience et solidité, faisant de Mannheim le favori logique de cette première moitié de saison.
Berlin : la saison des coups durs
Pour les Eisbären Berlin, la saison commence sur un succès prometteur : le 9 septembre, une victoire 6‑2 contre les Dresdner Eislöwen, avec des buts de Ty Ronning, Korbinian Geibel, Andreas Eder, Marcel Noebels, Liam Kirk et Blaine Byron, laisse présager de belles choses. Mais dès le 14 octobre, le cauchemar commence : Korbinian Geibel se fracture la jambe et est écarté plusieurs mois. La défense, déjà fragile, est en souffrance.
Pour pallier ces absences, Berlin recrute le défenseur américain Les Lancaster, venu de Munich, espérant stabiliser le jeu défensif. Mais ce renfort ne suffit pas à enrayer l’hémorragie : le 22 octobre, Jean-Sébastien Dea est engagé en attaque, et dès le 3 novembre, il se blesse contre les Fischtown Pinguins Bremerhaven. Quelques semaines plus tard, c’est Ty Ronning qui se blesse gravement au genou face à Munich. La liste des absents s’allonge, et Berlin doit constamment improviser pour rester compétitif.
Malgré ces obstacles, Berlin réussit quelques exploits : le 29 octobre, ils surprennent Mannheim et s’imposent 4‑3 à domicile après un match intense. Le 21 novembre, les Eisbären créent une énorme surprise en battant le leader Straubing Tigers 4‑2 à l’extérieur, mettant le feu à la course pour le sommet du classement. Mais l’instabilité chronique — blessures et alignements improvisés — rend la régularité difficile.
La DEL 2025/26 illustre parfaitement le contraste entre une machine bien huilée à Mannheim et un champion touché par le les problèmes, mais résilient à Berlin. La deuxième moitié de saison s’annonce palpitante, entre maintien de la tête par Mannheim et lutte pour les playoffs pour les Eisbären, actuellement sixièmes.
La puissance offensive de Cologne et Ingolstadt
Le classement des meilleurs pointeurs de la DEL confirme la domination de certaines équipes dans le secteur offensif. Les Kölner Haie s’imposent clairement comme la locomotive du championnat : non seulement Gregor MacLeod mène la ligue avec 38 points, mais il est immédiatement suivi par son coéquipier Patrick Russell (36), tandis que Nate Schnarr et plusieurs autres joueurs du club figurent aussi dans le Top 30. L’attaque de Cologne se révèle donc non seulement productive, mais surtout très profonde.
Derrière eux, l’ERC Ingolstadt présente également une densité remarquable. Riley Barber (35) et Myles Powell (33) portent l’équipe, rejoints par Kenny Agostino, Alex Breton ou encore Daniel Schmölz. Le club bavarois confirme ainsi qu’il possède l’une des lignes offensives les plus complètes de la ligue. Enfin, les Eisbären Berlin et les Adler Mannheim ne sont pas en reste, avec des valeurs sûres comme Frederik Tiffels, Liam Kirk ou Ty Ronning pour Berlin, ainsi que Marc Michaelis, Nicolas Mattinen ou Anthony Greco pour Mannheim. Ces deux géants historiques restent bien présents dans le haut du tableau, preuve que leurs bases offensives demeurent solides.
