Par Marc Savary
Fribourg-Gottéron s’est qualifié pour les demi-finales après une série haletante contre Berne, marquée par des rebondissements et un suspens intense. En amont de la confrontation face à Lausanne, Christoph Bertchy nous accorde quelques minutes pour revenir sur cette série et les perspectives pour la suite du parcours. Voici ses impressions sur l’évolution de l’équipe, ses réflexions sur la pression des matchs cruciaux, et son analyse des forces en présence avant cette nouvelle bataille.
Christoph, félicitations pour cette qualification en demi-finale. Après une série intense contre Berne, comment avez-vous vécu cette confrontation et quel a été, selon vous, le tournant de la série?
Déjà, c’était très intense, c’était cool de jouer un quart de finale en derby contre Berne, mais je pense que regardant sur toute la série, on a joué très solide et défensivement, ce qu’on a planifié a été appliqué, c’est ce qui à fait la différence dans la série sur la longueur.
Lors de l’acte 6 à Fribourg, on vous a senti un peu plus nerveux que d’habitude. Est-ce que c’était la pression du match ou quelque chose de spécifique qui vous a affecté ce soir-là?
Non, je pense que c’est juste normal, les playoffs c’est tous les matchs qui sont décisifs. On a perdu ce match mais on savait que ça allait tourner vite et que deux jours après il y aura de nouvelle chance de finir cette série. Je pense que mentalement on a su comment gérer et on s’est surtout bien préparé dans le calme pour ce dernier match malgré ces deux défaites de suite.
L’an dernier, vous aviez aussi remporté une série de quarts de finale en sept matchs. Cette année, le scénario est similaire, mais quelle est la différence selon vous? Qu’est-ce qui a changé en termes d’état d’esprit ou dans l’approche de l’équipe ?
C’est difficile de dire comme ça mais je pense que chaque saison est différente. L’équipe de l’année passée était bien mais cette année on depuis l’arrivée de Lars on joue vraiment comme une équipe unie . On a vu aussi dans les quarts de finale, à part ces deux défaites de suite, que le collectif était vraiment bon et puis aussi le septième match, quand il y a tout qui comptait, on a vu que chaque ligne fonctionnait, chaque ligne allait l’une pour l’autre et je pense que c’est ça qui a fait la différence à la fin.
La saison passée, vous aviez déjà affronté Lausanne en demi-finale, mais l’issue n’avait pas été en faveur de Fribourg. Qu’est-ce qui, selon vous, pourrait faire la différence cette année pour enfin passer l’épaule et atteindre la finale?
Pour commencer on a déjà une revanche un peu dans la tête encore, ça c’est clair et on veut nettement mieux faire que l’année passée. Je pense qu’on est vraiment une équipe à surveiller de près. Je pense que tout le monde a vu qu’on est difficile à battre si on joue notre jeu surtout défensivement. Offensivement, le talent, on l’a, on le sait. On a vraiment de bon joueurs individuels
On a vraiment ce collectif qui est en place et qui correspond pour tout le monde. Avec un Reto qui en top forme, nous pouvons aller loin.
Avec du recul, après leur série en sept matchs contre Langnau, comment sentez-vous l’état de frome du LHC ?
J’ai suivi un peu, mais ça va être une nouvelle série. Je pense que c’était la meilleure équipe en qualification. C’était une première place méritée aussi. Ils ont eu une belle saison, mais on a vu qu’eux aussi ils sont battables. Je pense que les matchs qu’on joue contre eux depuis Nouvel An, on a montré qu’on est capables de les battre. Langnau à montré qu’ils étaient capables de les chatouiller sur une série de sept matchs, ce qui prouve que tout sera ouvert.
Avant de conclure, avez vous un petit mot pour Andrea Glauser, votre beau-frère ?
C’est toujours cool de jouer contre lui. Cela fera deux années de suite qu’on se rencontre en demi-finale et je pense que cette année, ce sera une meilleure fin pour nous.