Il se profile comme l’homme du miracle. Nommé le 23 décembre, Lars Leuenberger a redonné des couleurs à Fribourg-Gottéron. Il s’est confié à nos confrères du Quotidien Jurassien. Extraits.

«Il y avait comme un fardeau sur les épaules à porter au sein du club avec ce palmarès toujours vierge. Maintenant, ce poids que l’on pouvait vraiment ressentir n’est plus là, commence-t-il. Cette victoire (réd.: en Coupe Spengler) est tombée à point nommé pour insuffler un nouvel élan et pour susciter de nouveaux espoirs.» Et de meilleurs résultats: «Nous n’avons pas modifié notre système de jeu de fond en comble. Nous avons travaillé sur les détails, ces petits ajustements qui peuvent faire toute la différence. Et au fil des jours, les joueurs ont retrouvé cette foi qui permet de renverser les montagnes. J’avais le sentiment qu’ils l’avaient vraiment perdue.»

Quant à l’avenir, après cet exercice 2024/25. «Je connais la règle du jeu: un intérim à assumer jusqu’à la fin de la saison avant de devenir le no 2 de Roger Rönnberg avec lequel j’échange très régulièrement. Nous évoquons bien sûr la saison prochaine, mais l’essentiel de ces échanges tourne autour de notre actualité, la sienne à Frölunda, la mienne à Fribourg.»

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