Yorick Treille avait fixé la ligne: trois matches cette semaine contre des cadors, objectif minimum deux victoires. Après la claque à Lausanne, les Aigles se sont relancés jeudi en battant Fribourg. Mais aujourd’hui, c’est l’Everest: Zurich.
Champion d’Europe en titre, bourré d’internationaux (Malgin, Andrighetto, Kukan…), Zurich est la référence absolue. Difficile de le bouger à domicile, même si Langnau a prouvé mardi que le «Z» n’est pas invincible. Les Aigles ont un petit atout: une journée de repos en plus, alors que les Lions jouaient encore hiersoir à Ambrì.
Coup de massue par contre: Genève-Servette devra se passer de Vili Saarijärvi. Le Finlandais, suspendu pour sa charge jeudi face à Fribourg, manquera le choc à la Swiss Life Arena. Et c’est énorme. Depuis son arrivée, il est le métronome de la défense genevoise, le joueur qui sort la première relance, qui stabilise le powerplay, qui rassure derrière. Sans lui, tout l’équilibre des Aigles est menacé.
Résultat: Treille a embarqué cinq étrangers en attaque (Granlund, Manninen, Puljujärvi, Vesey, Beck) et un seul en défense, Jan Rutta. Eric Schneller réintègre l’alignement, mais le vide laissé par Saarijärvi est immense.
