Le secret n’en était plus vraiment un. Ce lundi, Genève-Servette a officialisé l’arrivée du technicien suédois Sam Hallam derrière le banc des Aigles à partir de la saison prochaine. Une signature d’envergure, qui soulage enfin le directeur sportif genevois Marc Gautschi comme il l’a confié à notre confrère Grégory Beaud du Blick: «Cela m’aide beaucoup. Les joueurs que je veux prolonger ou engager me demandent tous qui sera le coach pour qui ils joueront. Maintenant, c’est clair, et cela rend les discussions plus simples. (…) Ce n’est pas juste un tacticien suédois classique, c’est quelqu’un d’humain, respecté, qui sait parler aux joueurs et au club entier.» À 45 ans, Hallam s’est engagé pour trois saisons.

Quelques heures après l’officialisation, Sam Hallam s’est confié au Blick: «Oui, c’est toujours mieux quand les choses sont dites ouvertement et honnêtement. Cela rend tout plus simple pour tout le monde. L’année qui vient sera très chargée avec les Jeux olympiques et le Mondial, mais c’est une bonne chose que ce soit maintenant clair. Ça facilite la planification, aussi bien pour moi que pour le club.»

Le coach, encore engagé avec la «Tre Kronor», arrivera à Genève à la fin de la saison internationale. En attendant, il observe déjà la National League avec intérêt.«Je connais bien la ligue. Elle est très compétitive, avec beaucoup de qualité. Pour moi, c’est un vrai test, et j’en suis ravi.» Et le coach de continuer: «Les différences entre la Suède et la Suisse existent — ni bonnes ni mauvaises — mais réelles. Mon travail sera d’apprendre ces nuances, de comprendre la mentalité des joueurs suisses. (…) Le vrai objectif n’est pas seulement de gagner, mais de construire une culture exigeante, où chacun donne le maximum chaque jour.»

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