Le directeur général des États-Unis en vue des prochains Jeux Olympiques, Bill Guerin, assemblera la formation qui tentera de redonner au pays de l’Oncle Sam ses lettres de noblesse en février prochain, alors que les joueurs de la LNH participeront aux Jeux olympiques pour une première fois depuis 2014. Les USA, vainqueurs en mai du Championnat mondial de l’IIHF pour une première fois depuis 1933, n’ont effectivement pas remporté de tournoi opposant les meilleurs joueurs au monde depuis la Coupe du monde de hockey de 1996. Guerin était l’un des attaquants de cette équipe américaine.
Vingt-neuf ans plus tard, il en est le DG. Et comme tout bon Américain qui se respecte, il sera en Italie pour gagner, comme il l’a répété à nos confrères de nhl.com dont nous vous proposons ici quelques extraits. « On a recommencé un processus de sélection en vue des JO. Il est possible que des blessures entrent en ligne de compte. On ne pourra peut-être pas compter sur tout le monde. Nos bases sont solides, mais on complètera le processus comme il se doit. ».
Qu’avez-vous appris des 4 nations et qu’avez-vous observé de votre équipe et de ses joueurs individuellement?
Premièrement, j’ai vu à quel point le jeu était relevé. Ce n’est pas seulement un match des étoiles. C’est du hockey entre les meilleurs pays, un duel d’offensives, de défensives, d’unités spéciales… Toutes les phases du jeu sont importantes. La marge d’erreur est très, très mince.
Est-il difficile de résister à la tentation d’assembler une équipe strictement composée de joueurs vedettes?
Oui, ce l’est, mais il faut résister. On a un très bon bassin de joueurs américains et ça rend les décisions difficiles. On a l’embarras du choix. On a ignoré plusieurs excellents joueurs en vue des 4 nations, et on devra également en ignorer en vue des Olympiques. On choisira ceux qui nous donnent, selon nous, la meilleure chance de gagner. Et ce n’est pas toujours une question de points, c’est aussi une question de rôles.
Quel est le plus grand défi lorsque vous devez prendre des décisions en groupe avec un aussi grand bassin de joueurs?Parfois, on discute de joueurs qu’on ne connaît pas personnellement. Lorsqu’on est DG d’une équipe de la LNH, on peut prendre des décisions basées sur la personnalité d’un joueur X, mais pour composer une formation nationale, on n’a pas vraiment cette information. On ne passe pas de temps avec eux. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons pour lesquelles [je me suis rendu au Championnat mondial cette année]. Je voulais apprendre à connaître certains joueurs, voir comment ils se comportent. C’est très important.
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