KARJALA CUP – Menée 0-2 après six minutes, la Suisse ne s’en relève pas

KARJALA CUP – Menée 0-2 après six minutes, la Suisse ne s’en relève pas

Sandro Schmid - Photo: SIHF

Nokia Areena, Tampere (FIN) – Spect.: 1’933 – Arb.: Brander, Wuorenheimo (Fin) – SOG: 25-13

Buts : 4e Chlapik (Kostalek, Simek) 1-0; 6e Chlapik (Reichel, Kantner) 2-0; 24e Stransky (Kostalek, Kubalik / PP1) 3-0; 27e Adamek (Chlapik, Kondelik) 4-0.

Tchéquie: Kořenář (Kváča); Košťálek, Šimek, Ščotka, Hájek, Adámek, Pyrochta, Zábranský, Kučeřík; Stránský, Zohorna, Kubalík; Kantner, Reichel, Chlapík; Beránek, Kondelík, Lauko; Kurovský, Černoch, Horký. Coach: Rulik

Suisse : Berra (Aeschlimann) ; Berni, Heldner ; Jung, Chanton ; Geisser, Gross ; Schmid, Moy, Bertschy ; Knak, Jäger, Simion ; Herzog, Baechler, Rohrbach ; Nussbaumer, Sigrist, Kessler. Coach: Fischer

Vingt-quatre heures après la gifle suédoise, les hommes de Patrick Fischer ont à nouveau pris l’eau dimanche à Tampere. La Tchéquie n’a laissé aucune chance aux Helvètes (0-4). Une entame catastrophique, des erreurs en pagaille, et des Suisses vite dépassés: le scénario d’un naufrage répété. es matchs programmés à midi ne conviennent pas à des Helvètes toujours dans les plumes.

En raison des légères blessures d’Attilio Biasca, Michael Fora et Lukas Frick, la Suisse est entrée dans le match avec six défenseurs et douze attaquants. Reto Berra, titularisé dans les buts, a vécu un après-midi d’enfer. Filip Chlapik a ouvert le score à la 4e, avant de s’offrir le doublé deux minutes plus tard. Et quand Nicolas Baechler a pris cinq minutes de pénalité pour un contact dangereux, la situation a viré au désastre. Réduits à trois contre cinq, les Suisses ont encore cédé: Matej Stransky (24e) puis Marian Adamek (28e) ont scellé la punition.Le dernier tiers? Un baroud d’honneur sans but, malgré quelques éclairs. Josef Korenar, impeccable dans la cage tchèque, a fermé la porte.

Résultat: dernière place du tournoi, une seule victoire (contre la Finlande) pour deux lourdes défaites et… 13 buts encaissés. Patrick Fischer est conforté dans ses certitudes: la Suisse est compétitive lorsqu’elle peut aligner sa brillante génération de NHL’ers. Sans eux, le réservoir des autres nations majeures en Europe – également privées de leurs joueurs retenus outre-Atlantique – connait un problème de réservoir de joueurs de qualité internationale. Ça s’est tellement vu contre la Suède hier et la Tchéquie aujourd’hui. I n’est pas question d’appeler ce weekend un «accident»…

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