La vraie force du LHC hiersoir ne s’est pas vue sur le tableau d’affichage, mais dans le positionnement et la lecture du jeu d’Ahti Oksanen. Auteur de quatre assists, le Finlandais a joué le rôle de catalyseur, orchestrant les mouvements de la 2e triplette et créant des espaces pour chacun de ses coéquipiers. Sa capacité à toujours se placer là où le jeu s’ouvre a rendu chaque attaque plus fluide et prévisible pour ses partenaires.
Tactiquement, le LHC a mis en place un système tournant ses lignes, ce qui a permis à Oksanen de combiner avec des profils très différents : joueurs techniques comme Austin Czarnik ou Henrik Brännström, et travailleurs de l’ombre comme Benjamin Bougro ou Michael Hügli. Sa lecture du jeu a assuré que chaque ligne reste efficace, même sans son partenaire de toujours, Antti Suomela.
Techniquement, son jeu se distingue par sa vision et sa capacité à anticiper les déplacements adverses. Il ouvre des corridors pour les attaquants et dégage de l’espace dans des situations à haute densité, un style typique des playoffs où chaque centimètre compte. L’année passée, Oksanen contribuait surtout comme buteur ; cette saison, il se positionne davantage comme passeur et orchestrateur. Un rôle stratégique qui permet au LHC de rester imprévisible et difficile à défendre, chaque joueur pouvant s’exprimer pleinement. En résumé, derrière la victoire se cache surtout la maîtrise tactique d’Oksanen : intelligence de placement, vision du jeu et polyvalence dans les combinaisons. De quoi rappeler un certain… Lucas Wallmark, buteur hier pour Gottéron, mais qui a dû laisser la vedette au cerveau de la Vaudoise aréna.