Par Filippo Frizzi
Sept sur neuf pour le Lausanne HC qui, ce week-end, a réalisé le sans-faute, en s’imposant d’abord à la Corner Arena, puis en infligeant un percutant 6-3 au SC Bern dimanche après-midi. Ainsi, les vice-champions suisses ont grappillé un petit point et se retrouvent à 4 unités de Davos, leader avec 25 points.
Meilleure attaque de toute la National League avec 42 buts, l’équipe de Geoff Ward a retrouvé, justement lors du déplacement à Lugano, le meilleur Jason Fuchs, qui a inscrit son premier but de la saison avant de récidiver hier à la Vaudoise Arena contre Berne.
Jason, cette année vous avez démarré lentement en Champions Hockey League, mais en championnat vous suivez la véritable révélation : Davos…
Nous avons connu deux extrêmes, si je puis dire. La victoire éclatante dans le derby contre Genève-Servette et la défaite inattendue à domicile contre Kloten. Après cet épisode, l’équipe a réagi et il semble que nous sommes passés à une autre vitesse. Nous avons gagné sur deux patinoires difficiles comme la Gottardo Arena et la Corner Arena
Contre Lugano, vous sembliez parfois subir le patinage et le dynamisme de l’équipe bianconera. Puis un autobut vous a été favorable…
C’était un bon match de la part des Bianconeri qui nous ont mis en difficulté, surtout au troisième tiers. Il a peut-être fallu un peu de chance, mais sur une saison, ça fait aussi partie du jeu.
Le Lausanne HC semble avoir un peu changé sa philosophie de jeu : j’ai eu l’impression de voir une équipe plus «verticale»…
Le système de jeu n’a pas beaucoup changé. Nous travaillons depuis trois saisons avec Ward et les résultats sont là. Il y a de nouveaux joueurs, avec leurs caractéristiques, ce qui nous rend une équipe complète et avec plusieurs flèches à son arc.
À la fin du match, je vous ai vu échanger quelques mots avec Siri Sekac, blessé… Une amitié qui dépasse le maillot…
Certainement, j’ai joué deux ans sur la même ligne avec Jiri à Lausanne et ce fut un plaisir de jouer avec lui. Dommage pour lui pour cette blessure, mais pour nous, sportivement parlant, c’est mieux de le voir en tribune.
