MONDIAL – Les 10 points qu’il faut retenir de Stockholm et Herning

MONDIAL – Les 10 points qu’il faut retenir de Stockholm et Herning

Photo: Cesky Hokej/X

Le Championnat du Monde de Hockey sur Glace 2025 de l’IHHF a enchanté les fans à Stockholm et à Herning en mai avec des actions palpitantes et des performances héroïques. Il est maintenant temps de revenir sur les 10 points marquants de ce dernier grand tournoi masculin de l’IHHF avant les Jeux Olympiques de 2026 à Milan.

  1. L’heure des États-Unis est enfin arrivée

Le tir décisif en prolongation de Tage Thompson contre la Suisse en finale a permis aux États-Unis de mettre fin à une longue sécheresse de 92 ans sans titre mondial. Le pays, qui produit plus de joueurs de la LNH que n’importe quel autre à l’exception du Canada, avait désespérément besoin de ce moment. C’est un nouvel exploit pour le hockey américain cette saison, après leur victoire en Coupe du Monde Junior pour la deuxième année consécutive à Ottawa et l’or aux Championnats du Monde Féminins à Ceske Budejovice. Ce succès donne également une dynamique positive à l’équipe des États-Unis, qui visera à décrocher son premier titre olympique en février 2026, depuis le « Miracle sur Glace » de 1980 à Lake Placid.

  1. Les Suisses et les Suédois doivent trouver plus de mordant

Pour la deuxième année consécutive, la Suisse et la Suède ont dû se contenter des médailles d’argent et de bronze après avoir dominé le tour préliminaire. Les Suisses, notamment, ont échoué en finale pour la deuxième année consécutive, après une défaite 2-0 contre les Tchèques en 2024. Bien qu’ils aient eu la meilleure attaque du tournoi (47 buts), ils sont apparus nerveux en finale, jouant trop sur les bords par rapport aux matchs précédents. La Suède, de son côté, a subi une nouvelle défaite en demi-finale contre une nation du « Big Six », perdant 6-2 contre les États-Unis en 2025, après une lourde défaite 7-3 contre les Tchèques en 2024. « Tre Kronor » peine toujours à livrer des performances décisives lorsqu’il faut briller sous les projecteurs.

  1. Les gardiens de but, MVP : une tendance qui se confirme

Le gardien suisse Leonardo Genoni a été le choix logique pour le titre de MVP du tournoi 2025. En plus de son élection dans l’équipe-type, le vétéran de 37 ans a terminé le tournoi avec une moyenne de buts alloués de 0,99, un pourcentage d’arrêts de 95,3 % et quatre blanchissages, dont une série de 243:37 sans encaisser de buts, battant ainsi le record précédent de Pekka Rinne. Genoni devient ainsi le troisième gardien à recevoir ce titre en quatre ans, après Jussi Olkinuora (2022) et Arturs Silovs (2023).

  1. Les surprises sont encore possibles

Les experts pensaient qu’une victoire du Canada en quart de finale contre le Danemark était aussi certaine que le lever du soleil. Bien que le Danemark ait battu le Canada 3-2 en 2022 lors de la phase préliminaire, personne ne s’attendait à un autre exploit. Cependant, l’entraîneur Mikael Gath et ses hommes ont défié les pronostics en dominant le troisième tiers 22-10 et en inscrivant deux buts tardifs pour créer la surprise avec une victoire 2-1. Cette victoire rejoint le « Miracle sur Glace » et la victoire 4-3 du Bélarus contre la Suède en quart de finale olympique 2002 parmi les plus grands chocs de l’histoire du hockey international.

  1. L’âge n’est qu’un chiffre

Leonardo Genoni, 37 ans, n’a pas été le seul joueur de plus de 35 ans à briller lors de ce tournoi. Sidney Crosby, également âgé de 37 ans, a montré qu’il reste une force incontournable, inscrivant 12 points en 8 matchs. Le capitaine tchèque Roman Cervenka, 39 ans, a accumulé 14 points, se retrouvant à seulement un point derrière son coéquipier David Pastrnak, meilleur marqueur du tournoi. Et bien qu’Andres Ambühl ait été triste de perdre son 151e match record en Coupe du Monde contre les États-Unis, l’icône suisse a prouvé qu’il pouvait encore contribuer avec quatre buts avant de prendre sa retraite à 41 ans.

  1. Passer à la vitesse supérieure peut être difficile

Naturellement, les équipes ne choisissent pas leurs adversaires ni l’ordre des matchs. Mais on peut se demander si la Suisse n’aurait pas eu un meilleur résultat en finale si elle n’avait pas remporté ses cinq matchs précédents contre des adversaires n’ayant pas pris de médaille, avec un score cumulé de 30-1 (Norvège, Kazakhstan, Hongrie, Autriche, Danemark). Ces victoires écrasantes peuvent engendrer un faux sentiment de sécurité. Peut-être que, comme pays hôte en 2026, la Suisse recevra un choc lors de la phase préliminaire qui les incitera à aller chercher ce titre tant convoité.

  1. Ne jamais sous-estimer les petites nations

Ce n’était pas seulement une grande année pour le Danemark, quatrième. Qui aurait cru que l’Autriche décrocherait sa première qualification en quart de finale depuis 1994 ? Et que dire de la Slovénie, avec moins de 160 joueurs masculins enregistrés, qui a battu la France pour assurer sa place pour 2026 ? La Hongrie, quant à elle, a marqué l’histoire en restant dans la première division pour une deuxième année consécutive. Cela témoigne de la croissance du hockey et de la parité croissante dans le monde entier.

  1. Le timing est essentiel

Les fans norvégiens se souviennent tendrement de leur équipe nationale qui a atteint les quarts de finale et où Patrick Thoresen a terminé deuxième meilleur marqueur du tournoi avec 18 points en 2012. Depuis, c’est probablement la meilleure performance qu’ils aient connue. Cependant, la Norvège mérite d’être félicitée pour être restée parmi les 16 meilleures nations chaque année depuis 2006. Après plusieurs défaites injustes lors de la phase préliminaire, Tobias Johansson et ses hommes ont réussi à s’imposer 1-0 contre la Hongrie pour obtenir leur ticket pour 2026. Le timing est vraiment tout !

  1. Le manque de scoring, le talon d’Achille de la Finlande

Depuis leur triomphe en 2022 contre le Canada en finale, la Finlande a connu des difficultés. Les Finlandais ont été éliminés des quarts de finale pendant trois années consécutives, terminant septièmes (2023), huitièmes (2024) et septièmes (2025). Leur problème récurrent : un manque de production offensive. Avec 29, 22 et 24 buts marqués lors de ces années, il est difficile de réussir en profondeur, même avec des gardiens de classe mondiale et un engagement défensif total, si l’attaque n’est pas plus efficace. Cette année, la Finlande a eu l’un des pires jeux de puissance du tournoi (13%). Ces difficultés offensives prendront-elles fin à Milan ?

  1. Les candidats pour Milan ont répondu présents

Il est encore trop tôt pour savoir qui intégrera les rosters olympiques en 2026 pour les prétendants aux médailles. Cependant, plusieurs candidats qui étaient en lice ont fait valoir leur cause à Stockholm et Herning. Outre Tage Thompson, auteur du but en or, les États-Unis ont vu de solides performances de Clayton Keller, Zach Werenski et Logan Cooley. Du côté du Canada, Travis Konecny, Macklin Celebrini et Brandon Montour se sont distingués. La Suède a également vu des bonnes performances de Leo Carlsson et Samuel Ersson. La compétition pour jouer sur la plus grande scène du monde à Milan sera passionnante dans les mois à venir.

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