EHC Biel-Bienne – Fribourg-Gottéron: 2-3

Tissot Arena, Biel/Bienne – Spect.: 6’472 – Arb.: Wiegand, Hungerbühler, Stalder, Bichsel – SOG: 20-25

BUTS: 08:03 Dorthe (Gerber, Nicolet) 0-1; 13:08 Borgström (Sörensen / PP1) 0-2; 28:08 Sörensen (De la Rose, Kapla) 0-3; 29:07 Neuenschwander (Hultström, Dionicio) 1-3; 50:37 Braillard (Cajka) 2-3.

EHC Biel-Bienne : Säteri (Janett); Zryd, Hultström; Blessing, Grossmann; Stampfli, Dionicio; Burren; Rajala, Haas, Sallinen; Hofer, Andersson, Sylvegard; Kneubuehler, Neuenschwander, Cajka; Sablatnig, Christen, Cattin; Braillard. Coach: Filander

Fribourg-Gottéron : Galley (Berra); Streule, Glauser; Kapla, Rathgeb; Nemeth, Johnson; Seiler, Etter; Schmid, De la Rose, Sörensen; Biasca, Borgström, Bertschy; Marchon, Walser, Sprunger; Gerber, Dorthe, Nicolet. Coach: Rönnberg

Cette fois, Fribourg-Gottéron n’a pas tremblé. Trois jours après avoir vacillé face à Genève, les Dragons ont livré à Bienne une performance autrement plus solide, dominants durant deux tiers avant de résister au retour tardif des Seelandais. Le match avait pourtant tout du piège, mais la ligne la plus en forme du moment a encore frappé : Jan Dorthe, Jeremi Gerber et Kevin Nicolet ont dynamité la défense du EHCB par leur vitesse et leur hargne, le premier ouvrant le score après une action d’école.

Le power-play fribourgeois, travaillé en urgence cette semaine, a fait mouche grâce à Henrik Borgström, parfaitement servi par Marcus Sörensen, intenable tout au long de la soirée. Le Suédois s’est ensuite offert le 0-3, profitant d’une défense biennoise complètement dépassée. Bienne a réagi par Jonah Neuenschwander, puis Léo Braillard, relançant brièvement la tension dans une Tissot Arena chauffée à blanc.

Mais le sang-froid de Loïc Galley, impeccable dans les moments chauds, et la rigueur défensive de Andrea Glauser et Patrik Nemeth ont étouffé les dernières velléités adverses. Dans les ultimes secondes, les Fribourgeois ont verrouillé sans paniquer, tandis que Roger Rönnberg, visiblement agacé, filait déjà au vestiaire. Trois points précieux, une prestation convaincante et un message clair : Gottéron sait aussi gagner sous pression.

(Source: SIHF)