La National League n’a jamais eu un tel niveau de centres. Des profils NHL partout, des stars mondiales, et des noms écartés de notre liste parce qu’on a décidé de se limiter à cinq noms. Mais auraient aussi très bien y figurer des hommes comme Derek Grant (ZSC Lions), Antti Suomela (Lausanne) ou encore Sakari Manninen (Genève-Servette)…
Miro Aaltonen (Berne)
Le scandale de la cocaïne ? Oublié. Avec 35 points en 36 matchs à Kloten puis un finish de feu à Berne, Miro Aaltonen est redevenu le sniper qu’on connaît. À son meilleur niveau, c’est un top-6 NHL. En Suisse, il est trop fort pour l’opposition quand il se sent concerné. d’où la seule vraie question qui nous interpelle, celle de sa régularité.
Lucas Wallmark (Fribourg)
Pas le plus flashy, mais probablement le plus complet. Lukas Wallmark vaut 50 points et 57% aux mises au jeu. Sa régularité représente un poumon supplémentaire pour les Dragons qui peuvent se reposer sur lui. Parfait troisième centre en NHL, il est un premier centre de luxe. avec une belle vision et un gros volume de jeu. Le tout petit bémol: de retour de blessure, on a toujours un petit doute sur une récupération à 100%.
Austin Czarnik (Lausanne)
Top scorer de la ligue la saison passée, Austin Czarnik est une terreur pour toutes les arrière-gardes (56 points en 49 matchs). On dirait un dragster: petit gabarit mais énorme moteur. Comme centre, il gagne bien sûr la majorité de ses face-offs et il est utilisable tant en powerplay qu’en boxplay. On se dit qu’il fera encore mieux qu’à Berne, car à Lausanne il est entouré de plus de talent(s).
Tomas Tatar (Zoug)
Presque 1’000 matchs NHL, 509 points. À notre sens, Tomas Tatar est encore capable d’être un top-9 en Amérique du Nord. S’il parvient à conserver durant cette pré-retraite helvétique une bonne part de sa vitesse, le Slovaque sera dominant.
Denis Malgin (Zurich)
Il est un patineur d’élite, doté de dispositions techniques largement au-dessus de la moyenne. Sa place devrait être en NHL. Bref, Denis Malgin est un homme qui monte en force sur une saison (36 points en saison régulière, 20 en 16 matchs de playoffs), et n’est pas autant dépendant qu’un Sven Andrighetto pour produire. Il n’est pas bien grand, mais tellement rapide que la rondelle échappe vite à la vision de ses adversaires.