par Christoph Yavkin
À un peu plus d’un mois de la reprise, notre collaborateur livre les premières impressions se dégageant du remue-ménage estival et en tire quelques enseignements en quelques parties à suivre durant la semaine.
Les hostilités ne tarderont plus à reprendre et l’heure est à l’observation des mouvements parmi les clubs de National League. Alors que les premiers coups d’envoi aux parties et tournois de préparation n’ont pas encore été donnés, faisons un tour d’horizon des renforts étrangers dans les 14 équipes de l’élite et prenons quelques risques à une évaluation sans encore déterminer un pronostic chiffré, un tel sera d’actualité dans la première semaine de septembre ! Dans un premier temps, examinons les rares modifications derrière le banc.
En préambule aujourd’hui, commençons brièvement par ce chapitre des entraîneurs et coaches. On y observe un nouveau venu absolu, le canadien Gerald «Gerry» Fleming, qui reprend à Kloten le flambeau des mains de l’excellent Jeff Tomlinson, malheureusement amoindri par la maladie et à qui on souhaite un ralentissement profitable! En Europe, Fleming n’a connu qu’une très brève expérience d’assistant à Berlin, alors qu’il n’a pas atteint une seule fois les playoffs en AHL auparavant avec les Condors de Bakersfield.
La situation est, on le sait bien, identique à Bienne, où Antti Törmänen doit laisser ce qu’on espère pour lui n’être qu’intérim, à un compatriote, Petri Matikainen. Champion d’Autriche il y a deux ans avec le Klagenfurt pour lequel il a joué trois saisons 20 ans auparavant, l’ancien défenseur n’a en revanche pas été heureux du tout pour ses cinq autres années de coaching. Il constitue donc une énigme totale.
On attend ensuite l’insolite début à ce poste de Josh Holden à Davos et avec une sacrée dose de curiosité. Aucun repère bien sûr, sinon une collaboration fructueuse en tant qu’assistant de Dan Tangnes mais la promotion est ici très conséquente et le défi relevé par Josh, de taille XXL!
Enfin la rocade, des Grisons précisément en… Ajoie, de Christian Wohlwend, contient aussi sa pleine part d’interrogations. La tâche de celui qui est passablement décrié et qui n’a pas convaincu en pays rhétique, apparaît pour le moins ardue dans une région où on n’apprécie guère les coléreux ! Sans vouloir être mauvais augure, on voit ça plutôt avec un vertige.
Enfin, les quatre années passées à diriger Tappara, parlent, elles pour un viatique plutôt intéressant et un bon passeport pour le Finlandais Jusso Tapola. Mais comme à Berne, les problèmes s’enchaînent depuis plusieurs années à tous les niveaux, on préférera ne jurer de rien.
(Dès demain : les équipes une par une)
