À l’approche de la saison 2025-2026, un coup d’œil sur l’état des masses salariales en NHL révèle des disparités notables entre les franchises, tant en termes de dépenses que de flexibilité financière. Plusieurs clubs se retrouvent proches de la limite du plafond salarial, fixée à environ 95 millions de dollars, tandis que d’autres bénéficient d’une marge confortable pour manœuvrer sur le marché.
Les plus gros dépensiers : le plafond en ligne de mire
Parmi les équipes les plus engagées financièrement, on retrouve sans surprise :
- Colorado Avalanche : Avec une masse salariale estimée à 94,3 M$, le club des Rocheuses ne dispose que d’1,2 M$ de marge. Malgré cela, le noyau est presque complet avec 19 joueurs sous contrat sur 23.
- Tampa Bay Lightning : Solide prétendant chaque saison, Tampa affiche 92 M$, avec une flexibilité légèrement supérieure (3,48 M$).
- Dallas Stars et St. Louis Blues suivent de près avec respectivement 90,5 M$ et 90,4 M$ engagés.
Ces équipes, proches de la saturation, devront se montrer prudentes lors de la signature de nouveaux contrats ou à l’approche de la date limite des échanges.
Des équipes déjà complètes mais économes
À l’inverse, certaines formations conservent une grande latitude financière :
- Columbus Blue Jackets : Avec 55,1 M$ engagés et une marge de 40,4 M$, Columbus est l’équipe la plus éloignée du plafond, ce qui reflète sa phase de reconstruction.
- San Jose Sharks et Anaheim Ducks, également en transition, disposent respectivement de 41,7 M$ et 38,7 M$ de marge.
Entre deux eaux : la majorité de la ligue dans la zone intermédiaire
Des clubs comme les Montreal Canadiens (89,4 M$, marge de 6,1 M$), New York Rangers (87,1 M$, marge de 8,4 M$) ou encore les Edmonton Oilers (83,4 M$, marge de 12 M$) semblent gérer avec équilibre leur masse salariale, avec des noyaux bien avancés mais encore une certaine marge pour des ajustements.
Une dynamique révélatrice
Ces données soulignent les différentes stratégies adoptées à travers la ligue :
- Les contenders, à l’image de Tampa, Colorado ou Vegas, investissent au maximum dans leur fenêtre de succès.
- Les équipes en reconstruction, comme Columbus, Anaheim ou San Jose, capitalisent sur leur marge pour développer des jeunes ou préparer des acquisitions futures.
Le cap space reste ainsi un indicateur stratégique clé à suivre, particulièrement à l’approche de la draft et du marché des agents libres.