Tim Bozon ne fait plus partie du futur du Canadien. Mais l’actuel attaquant du GSHC croit dur comme fer en Vinzenz Rohrer, l’espoir autrichien du Tricolore. Il l’a dit dans une interview accordée au Journal de Montréal. «Tannant à jouer contre. Toujours dans ta face», décrit Bozon. Pour lui, pas de doute : Rohrer, c’est un nouveau Brendan Gallagher. Même énergie, même acharnement, même style nord-sud.

Bozon sait de quoi il parle. Il a affronté Gallagher dans la WHL, puis Rohrer en Suisse avec Lausanne. Résultat? Toujours la même impression : un joueur qui sort du lot, surtout en séries. «Il joue gros. Premier dans les coins, fort devant le filet, puissant sur la rondelle. En Europe, c’est unique. C’est un Gallagher. (…) Il a le potentiel, assure-t-il. Il peut marquer 20 buts en NHL, en allant au filet et en profitant de ses instincts.»

Mais pas de précipitation. Bozon prône la patience : Rohrer doit encore se développer, soit en Suisse, soit à Laval. «À 24 ou 25 ans, il sera plus prêt physiquement. Et il percera.» La vraie question : sera-t-il prêt à prendre la relève… quand le contrat de Gallagher expirera en 2027?

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