La presse suédoise s’est emparée d’un dossier chaud depuis quelques semaines: celui de l’augmentation des salaires des joueurs de sa première division. Au point de s’autoproclamer championnat le plus intéressant sur le plan européen. Alors oui, pour le suiveur suédois, ces chiffres impressionnent, mais qu’en est-il face aux autres grandes ligues du continent ?
Entre les millions de la National League suisse, les contrats incertains de la KHL et les salaires plus modestes en Finlande ou en Allemagne, les différences sont énormes. Pour y voir clair, voici un tableau comparatif en francs suisses (CHF) qui résume les fourchettes de salaires, du joueur moyen à la superstar.
National League (Suisse)
- Stars NHL exilées : env. 475’000–1,14 million CHF nets/an
- Moyenne hauts salaires : env. 700’000 CHF
- De loin la ligue la plus riche d’Europe.
SHL (Suède)
- Top étrangers : env. 240’000–285’000 CHF nets/an
- Stars locales : env. 25’500 CHF/mois (≈ 305’000 CHF/an) bruts
KHL (Russie)
- Avant la guerre : env. 1,7–2,6 millions CHF nets/an pour les superstars
- Aujourd’hui : montants en baisse, paiements incertains.
- Toujours la seule à pouvoir rivaliser financièrement avec la Suisse.
Liiga (Finlande)
- Top joueurs : env. 143’000–190’000 CHF bruts/an
- Ligue formatrice, mais salaires beaucoup plus bas.
DEL (Allemagne)
- Hauts salaires : env. 190’000–240’000 CHF nets/an
- En croissance, mais prestige moindre que SHL ou NL.