Le head coach Patrick Fischer a donc remanié son équipe en vue du Championnat du monde à Prague et Ostrava. Il a convoqué six nouveaux joueurs pour les Mondiaux, tandis que dix autres sont contraints de quitter le groupe. Comme lors de chaque sélection, il y a du grain à moudre et les commentaires divergents sont légions. Pourquoi avoir sélectionné Christian Marti, très à la peine lors des playoffs, mais renvoyé à la maison le très talentueux Dominik Egli, par exemple? Pourquoi Andres Ambuehl et pas Tanner Richard ou Tyler Moy?

On constatera aussi que le champion 2022/23, Genève-Servette, n’a plus un seul joueur sélectionné. Au contraire de Lausanne et Fribourg qui cèdent deux joueurs et Bienne un seul. Les clubs majoritaires? Zoug envoie en Tchéquie quatre représentants, Davos, Zurich et Berne trois, un Luganais vient compléter la phalange qui pourra compter sur cinq représentants de NHL.

Mais l’absence la plus dommageable, espérons qu’elle ne soit que provisoire, est bien celle de Roman Josi. La clé de voûte de l’équipe de Suisse ne figure pas dans cette sélection qui compte déjà 24 joueurs. Et pas un mot dans le communiqué pour expliquer l’absence du capitaine des Predators de Nashville, pourtant annoncé partant il y a quelques jours. Le défenseur bernois n’a plus porté le maillot rouge à croix blanche depuis 2019.

Dans les faits, l’annonce a été sans un peu prématurée, Nashville n’ayant semble-t-il pas (encore?) libéré son joueur. Toujours est-il qu’avec ou sans Josi, la Suisse n’est plus la même équipe. Il est à souhaiter que cette absence de la liste soit vraiment une question de temps… très court.