ZOUG – Grégory Hofmann: «Nous voulons lutter pour le titre»

ZOUG – Grégory Hofmann: «Nous voulons lutter pour le titre»

Gregory Hofmann - PostFinance/KEYSTONE/Urs Flueeler/Archives

Remontons le film : où en étions-nous restés ? Avec la Suisse qui avait dû s’incliner face aux États-Unis en finale des Championnats du monde, il y a trois mois, en Suède. Grégory Hofmann, comme tous ses coéquipiers, avait le regard perdu dans le vide. Une nouvelle fois en finale, une nouvelle occasion manquée. Une nation entière y croyait, mais malheureusement, les choses se sont passées comme chacun le sait. Lui, Grégory, a coupé avec le hockey et s’est consacré à ses trois femmes à la maison : son épouse Jessica et ses deux filles Jamie Lee (trois ans et demi) et la petite Josie (née à la veille du dernier Mondial).

Si l’on appuie sur le bouton “rewind”, avec le recul, que laisse comme sensation cette médaille d’argent : ça fait encore mal ou c’est surtout la fierté de faire partie de l’élite mondiale qui domine ?
L’amertume reste,surtout parce que nous avons disputé un excellent tournoi. Après avoir franchi facilement la phase de groupes, nous avons rencontré l’Autriche en quarts et le Danemark en demi-finales, en réglant ces deux matchs avec maturité et grande détermination. Ça fait encore mal, car aucun sportif n’aime perdre.

À Zoug — comme dans d’autres clubs suisses — on a opté pour un changement, tant au niveau du contingent étranger que du staff technique… L’élimination du dernier tournoi a-t-elle contribué à insuffler un vent nouveau dans l’équipe ?
La décision de promouvoir Liniger était logique. “Lini” a été l’adjoint de Tangnes ces deux dernières saisons. Il connaît la ligue, il y a joué, et il connaît l’équipe dans ses moindres détails. Nous voulons redevenir protagonistes et lutter pour les premières places, c’est-à-dire pour le titre.

Vous avez changé vos étrangers, vous avez un nouvel entraîneur et beaucoup d’enthousiasme. Sans vouloir minimiser les autres, il est évident que les projecteurs sont braqués sur Dominik Kubalik, la star du marché. Comment l’avz-vous trouvé à l’entraînement ?
C’est un vrai professionnel mais toujours prêt à plaisanter. Le fait d’avoir des compatriotes l’aide évidemment à s’intégrer dans la dynamique du vestiaire. C’est un sniper, mais c’est agréable de le voir s’entraîner toujours avec le sourire. J’espère que nos jeunes pourront beaucoup apprendre, rien qu’en s’entraînant à ses côtés.

Après les départs de Biasca (Fribourg-Gottéron) et Simion (Lugano), il ne vous reste plus qu’Elia Riva avec qui parler italien. Cette année, votre vestiaire est encore plus polyglotte : aux autres langues s’est ajouté le slovaque…
Eh bien, pour être précis, Diaz est aussi revenu… Mais c’est vrai qu’avec les arrivées de Tatar (ex-New Jersey Devils), de Kubalik et du défenseur Skienicka, l’équipe a un nouveau carburant. Dans chaque vestiaire, il y a une dynamique différente. Le but, chaque saison, est de créer la meilleure ambiance possible dans l’équipe. Le thermomètre de notre état de forme sera la glace, seul juge, unique et incontestable.

En mai auront lieu les Championnats du monde en Suisse, entre Fribourg et Zurich. Vous connaissant, vous ferai tout pour être dans la sélection. Avec cinq ans de retard (ils étaient prévus en 2020, puis annulés pour cause de Covid-19), ce sera un moment historique pour le hockey helvétique…
Bien sûr, même si j’ai du mal à penser déjà au mois de mai prochain. Nous sommes à la veille d’une nouvelle saison de National League, un championnat toujours plus équilibré, qui chaque année laisse de côté des équipes de haut niveau pour les playoffs. Ce sera une fête indescriptible dans les tribunes, et nous espérons que la Suisse pourra écrire une nouvelle page d’histoire.

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