À analyser les performances des joueurs biennois sur l’ensemble de cette première partie de saison, un nom revient clairement, surmonté d’un gros point d’interrogation: Marcus Sylvegaard. L’impact initial du Suédois avait été sans doute très positif à son arrivée, mais vers la fin du mois d’octobre, quelque chose s’est enrayé : il a traversé cinq matchs consécutifs sans récolter le moindre point. Avec 12 points, il est le 3e meilleur compteur du EHCB derrière Lias Andersson et Fabio Hofer. L’image est forte : il a été laissé sur le banc samedi dernier à la Gottardo Arena, au profit de Jere Sallinen (qui ne convainc pas vraiment) et de Ahti Laaksonen, pas non plus irréprochable.

Pourtant, pendant plusieurs semaines, sa ligne avec Andersson et Petr Cajka fonctionnait à merveille. Dans les commentaires récents, on lit que certains au club estiment qu’il « manque encore d’automatismes » dans ce nouveau championnat et que le temps lui est donné pour se « réaccoutumer à la National League ». On est en droit de se demander aussi si l’éternel risque d’être coupé au dernier moment à titre d’étranger surnuméraire ne l’a pas un peu perturbé. Toujours est-il que depuis le 21 octobre, Sylvegaard est aux abonnés absents dans les statistiques positives. Et à peine visible sur les 300 dernières minutes de jeu: une minuscule pénalité mineure. Dernier constat alarmant au niveau statistique: le différentiel plus/minus des joueurs étrangers de Bienne, à l’exception de celui de Toni Rajala, est sans doute le pire des imports de la Ligue. Ne reste à souhaiter que la pause de ce mois de novembre soit bénéfique…