Grenoble (FRA) – SC Bern: 0-2 (0-0, 0-2, 0-0)
Patinoire Polesud, Grenoble – Spect.: 4’206 – Arb.: Jérémy Rauline, Cyril Debuche, Quentin Ugolini, Quentin Cady – SOG: 18-29
BUTS: 32e Merelä (Müller, Untersander) 0-1; 32e Lindholm (Marchon, Scherwey) 0-2.
GRENOBLE: Pintarič (Stepanek); Binner, Englund; Mallet, Beauchemin, Boivin; Prissaint, Birkheim Andersen; Treille, Weigel, Deschamps; Rautanen, Crinon; Dair, Bachelet, Leclerc; Fertin, Raveaud; Grossetete, Gueurif, De Smitt. Coach: Hänberg.
BERNE: Reideborn (Zurkirchen); Untersander, Füllemann; Ejdsell, Aaltonen, Lehmann; Lindholm, Iakovenko; Marchon, Baumgartner, Scherwey; Häman Aktell, Vermin; Moser, Müller, Merelä; Kindschi, Rhyn; Alge, Ritzmann, Schild- Coach: Tapola
Le SC Bern a réussi son entrée en Ligue des Champions avec une victoire 2-0 à Grenoble. Le champion de France, de retour sur la scène européenne après trois ans d’absence, a longtemps résisté grâce à son gardien Matija Pintaric, mais a fini par céder en deuxième période.
Le premier tiers n’a offert que peu d’occasions franches. Joël Vermin (10e) s’est heurté à Pintaric, tout comme Simon Moser et Tino Kessler peu après lors d’un deux contre un mal conclu. Même en supériorité numérique, les Brûleurs de Loups n’ont pas su profiter de la pénalité infligée à Marco Müller, et c’est sur un 0-0 logique que les équipes ont rejoint le vestiaire.
Au retour sur la glace, Bern a haussé le rythme sans pour autant se créer beaucoup d’opportunités. Puis tout a basculé à la 32e minute. Waltteri Merelä a d’abord débloqué le compteur après un excellent service de Müller. Dix-huit secondes plus tard, Anton Lindholm a fait exploser les filets d’une frappe sèche, laissant Pintaric impuissant. Ce double coup fatal a sonné les Grenoblois, jusque-là solides et bien organisés.
Le dernier tiers a confirmé la supériorité bernoise. Jere Aaltonen a manqué le 0-3 en butant seul sur Pintaric, qui a continué d’enchaîner les parades pour maintenir un semblant d’espoir à ses coéquipiers. Mais offensivement, les Français sont restés muets et incapables de réagir. Même en sortant leur gardien dans les ultimes minutes, ils n’ont pas trouvé la faille.
Au final, Bern s’impose logiquement et signe un départ idéal dans cette campagne européenne. Pintaric, de loin le meilleur Grenoblois, n’aura pas été récompensé de sa brillante prestation. Pour le reste, la rencontre n’aura offert que dix minutes vraiment palpitantes, celles du double éclair bernois qui ont suffi à plier le match.
