Une première réussie pour Antoine Keller, le portier franRçais à licence suisse, débarqué en Ajoie en début de semaine et pour la première fois titularisé hier soir. pour une belle victoire 2 à 0 contre son… ancien club. Keller a fait barrage aux attaquants du GSHC. «C’est sûr, c’est super avec les trois points ce soir… Je suis vraiment très content de cette première semaine avec Ajoie. Je me suis juste dis: « Va là-bas, fais ton jeu, pense développement ». Je me sentais bien, je ne me suis pas trop pris la tête. Je sais qu’Ajoie, ce n’est pas la meilleure équipe de la Ligue. J’ai appris après le match contre Lausanne que je jouerais contre Genève.»

Dans tous les cas, les circonstances n’ont pas particulièrement touché le gardien, très calme vu des tribunes. «Ben je pense que c’est mon jeu, vous avez aussi pu le voir l’an passé au championnat du monde. Je suis un gardien calme, je ne montre pas beaucoup d’émotions sur la glace, je pense que c’est ce qui fait ma force.»

Et la force de son équipe qui a su tenir le score jusqu’au terme. «Je pense que si le powerplay fonctionne bien, c’est une équipe qui fonctionne bien. On a bien fait contre Genève, aussi vendredi contre Lausanne. Le boxplay ne nous a pas fait défaut, on a réussi à tenir la maison. On a juste joué notre jeu et ça a fonctionné. De cette manière, avec l’équipe que l’on a, n peut avoir du succès.» Ce qui inclut d’escamoter un peu les problèmes du 3e tiers. «Bon, Genève c’est une équipe qui doit gagner des matchs, qui veut monter au classement, ils sont venus fort. Mais nous on a réussi à bien gérer et il y a eu des momentum durant lesquels on dominait et c’était à nous de saisir l’instant pour marquer des buts. On a été dominés, mais tout en contrôlant…»

Dans cette configuration à quatre gardiens, la situation est tou de même particulière. Comme t le cerbère voit-il cette situation? «Quand je suis arrivé en AHL, on était cinq gardiens! Forcément, c’est une expérience qui me sert ici. Je suis entouré de trois bons gars, de trois gars qui travaillent fort. Donc oui, la concurrence est là, mais c’est celle ui permet de progresser.»