La guerre des mots bat son plein avant le quart de finale de cet après-midi entre la Suisse et l’Allemagne. Il faut dire que l’Allemand Marcel Noebels avait un peu mis le feu aux poudres après la qualification de sa sélection en déclarant à Sport1: «Je me réjouis du match et ne pense pas que les Suisses se réjouissent aussi. (…) Les Suisses n’aimeraient pas du tout jouer contre une équipe allemande, chez l’un ou l’autre, le passé sera encore présent à l’esprit». Or, on rappellera que l’Allemagne a battu l’équipe de Patrick Fischer lors de leurs trois derniers affrontements (mondiaux et JO).
Comme on pouvait s’y attendre, la réaction n’a pas tardé venant… des médias helvétiques. Ainsi le Blick titrait hier: «N’ayez pas peur des méchants Allemands». Même 20 minutes s’y est mis: «Les Allemands provoquent avant le duel avec la Nati».
On laissera à l’international germanique du SC Bern Dominik Kahun remettre un peu d’ordre dans la future vraisemblable configuration de la rencontre: « Ce sera certainement un match serré et chaud. Les Suisses ont une équipe sûre d’elle, c’est un adversaire fort en patinage et en technique. Si nous parvenons à jouer notre jeu, nous avons de très bonnes chances de gagner. Nous devons à nouveau rester soudés en tant qu’équipe, c’est ce qui nous caractérise. Chez nous, personne ne se sent comme une star, mais nous nous subordonnons tous au succès de l’équipe. C’est pour cela que nous avons du succès, c’est pour cela que nous sommes ici en quart de finale, à juste titre».
Des propos dont les Suisses s’inspireront aussi certainement pour atteindre des demi-finales qui leur tendent les bras. Voire même plus si entente.
