WC U20 – Les participants (Groupe A)
Allemagne
Septième Mondial junior d’affilée dans l’élite pour les Allemands, du jamais vu depuis les années 90. L’objectif? Rester dans le top. Il y a un an, les Allemands s’étaient sauvés au finish: un succès 4–3 en remontada contre le Kazakhstan pour finir 9e. Cette fois, il y a un peu plus de profondeur. Deux attaquants repêchés en NHL – David Lewandowski (Edmonton) et Maxim Schafer (Washington) – se développent au Canada. Les jumeaux Kose, 18 ans, géants et prometteurs (Timo en attaque, Fabio en défense), se font remarquer à Francfort. Derrière, c’est plus limité… mais Linus Vieillard revient au but avec de l’expérience. Une équipe bosseuse, accrocheuse. Jusqu’où cela peut-il la porter? Mystère.
Slovaquie
Deux bronzes dans toute l’histoire (1999, 2015). Et trois 6e places d’affilée. Plus haut? Il ne faut peut-être pas trop rêver. D’autant que la génération dorée repêchée en 2023 – Dalibor Dvorsky en tête – a quitté le tournoi. Une équipe jeune. Très jeune. Le hockey slovaque, c’est souvent une histoire de famille: Adam Nemec, 18 ans, petit frère du défenseur des Devils Simon Nemec, fait ses débuts. Luka Radivojevic, 18 ans aussi, fils de Branko, revient en défense. Et le gardien Michael Pradel, fraîchement repêché par Detroit (75e), doit garder la baraque. Parce que l’attaque ne créera pas des tonnes de chances. Si la Slovaquie brille, ce sera dans les cages.
Suisse
Mission numéro un pour Jan Cadieux: surtout, ne pas descendre. Depuis 2008, les Helvètes ont toujours terminé entre la 7e et la 8e place. Plus de droit à l’erreur. Il y a tout de même des talents en pleine éclosion. Explosion rare: Elijah Neuenschwander – oui, 16 ans seulement – joue déjà son deuxième Mondial junior. Cadieux a aussi une défense estampillée NHL avec Leon Muggli (Washington), Basile Sanssonens (Vancouver) et Ludvig Johnson (Utah). Mais pour marquer, ce sera rock’n’roll: 12 buts en 5 matchs l’an dernier… Leur tournoi se joue sur deux dates: Allemagne et Slovaquie, à moins de 24 heures d’intervalle. Pas le droit de flancher.
Suède
La pression éternelle. Les Juniorkronorna n’ont gagné l’or qu’en 1981 et 2012. Et collectionnent surtout les places d’honneur: 12 finales perdues. L’édition 2026? Du solide, oui. Suffisant pour casser la disette de 14 ans? Moins sûr. En attaque, Anton Frondell (Chicago) et Victor Eklund (NY Islanders) ont le talent pour faire sauter les serrures, et Ivar Stenberg éclabousse l’élite suédoise cette saison. Derrière, Sasha Boumedienne (Winnipeg) mènera la danse. Mais aucun phénomène à la Sandin-Pelikka ou Dahlin en vue. Dans les filets? Un duo Allsvenskan: Harenstam – Liv. Une médaille? Probable. La couleur? Bonne chance pour deviner.
États-Unis
Le Grand Casino Arena réussit aux locaux. Les Minnesota Wild renaissent. Les Minnesota Frost ont enchaîné deux titres PWHL. Aux U20 américains de prolonger la fête. La puissance offensive est là. James Hagens et Cole Eiserman reviennent pour faire trembler les filets. Et Cole Hutson, le magicien en défense, veut encore finir meilleur défenseur offensif: il l’a déjà fait aux Mondiaux U18 2023 et 2024… et au Mondial junior 2025. Seul point d’interrogation: les gardiens. Après Trey Augustine, héros des trois dernières éditions, il faut un nouveau mur pour viser le triplé. Car les États-Unis n’ont jamais gagné l’or à domicile (bronze en 2011 et 2018). Un triplé historique? Possible. Et sur leurs terres, il aurait encore plus de saveur.
(Sourc: iihf.com)
