Le match
P1 – Des occasions des deux côtés, mais l’équipe locale a pris assez rapidement le contrôle du jeu. Les Lausannois, eux, ont plutôt attendu leur heure et se sont montrés dangereux sur les contres. Mais rien de transcendant dans un tiers qui a baissé de ton au fil des minutes… jusqu’à ce but qui va figer Robert Mayer: à 82 secondes de la fin du tiers, Igor Jelovac, sur un service d’Antti Suomela, marque le 1 à 0 pour les visiteurs. Pas totalement immérité: Genève a voulu faire leu, Lausanne a été lus actif autour de Mayer.
P2 – C’est un derby lémanique, il se doit d’être animé. Et les occasions n’ont pas manqué dans un match qu’on qualifiera de très ouvert. Un peu avant la mi-match, le nouveau transfuge des Genevois Tim Berni pouvait marquer son 1er but sous ses nouvelles couleurs. Léger paradoxe tout de même qui tend à se répéter: les Aigles ont la possession de la rondelle, mais ce sont les Vaudois qui se sont créés le plus d’occasions de marquer. Encore une fois, le jeu se met en place, mais la concrétisation ne suit pas.
P3 – Devant ses plus de 7’000 supporters, les Genevois ont alors forcé le jeu. Au point de se faire surprendre à 44:04 par Tim Bozon… qui n’allait pas rendre service à son quatre minutes plus tard en se retrouvant sur le banc pour dureté excessive. Une opportunité que Daniel Winnik, avec la complicité de Vincent Praplan et Theodor Lennström, ne pouvait laisser passer. Le train était lancé et Josh Jooris pouvait avec la complicité de Sami Vatanen et Teemu Hartikainen inscrire le 3 à 2.
Le champion a donc gagné. Mais Lausanne peut nourrir des regrets. Si l’équipe est en progression – ça se voit dans le jeu – elle ne parvient pas encore à le traduire au classement. Car après ce huitième revers en dix matchs, sont 9e, à 6 points de la 6e place, mais à un point de la 11e.
