HC Lugano – Genève-Servette HC: 5-2 (0-1, 3-0, 2-1)
Cornèr Arena, Porza – Spect.: 4627 – Arb.: Pascal Hungerbühler (40), Marc Wiegand (20), Nathy Bürgy (9), Eric Cattaneo (27) – Pén.: 2×2′ c. Chaque équipe – SOG: 49-28.
BUTS: 12e Praplan (Richard / PP1) 0-1; 35e Alatalo (Arcobello / PP1) 1-1; 38e Patry (Müller Mir.) 2-1; 40e (39:12) Thürkhauf (Alatalo / PP1) 3-1; 46e Berni (Jooris / PP1) 3-2; 48e Peltonen (Alatalo) 4-2
Les Bianconeri savent que l’échec à domicile n’est désormais plus possible. Ils le démontrent rapidement en mettant d’emblée beaucoup de rythme dans la partie. Lugano est dangereux, Genève ne prend pas de risque et attend que l’orage passe. Et les Aigles de trouver petit à petit des arguments offensifs, notamment grâce à leur powerplay qui allait frapper sur la première pénalité de la rencontre. Bon service de Tanner Richard qui passe parfaitement la rondelle à Vincent Praplan: zéro à un. L’avantage genevois aurait même pu être plus important si le tir violent de Roger Karrer n’avait pas explosé le poteau.
Lugano doit en faire plus. Il réalisera même l’impensable quelques minutes auparavant: marquer trois buts en cinq minutes et six secondes. Ou quand l’on retrouve des hommes parfois étrangement absents lorsque Luca Gianinazzi était encore aux commandes de l’équipe. Deux buts en supériorité numérique pour le 1-1 et le 3-1 (Santeri Alatalo, Calvin Thürkauf) avec encore une réussite de Stéphane Patry venu s’intercaler entre ceux-ci et le HCL a complètement renversé le match.
Si Tim Berni a encore ramené les Aigles à une longueur des Tessinois (46e), Jesper Peltonen s’est chargé de rétablir l’écart deux minutes plus tard pour assommer les Genevois qui ont dû se dire qu’ils venaient de laisser passer leur chance. Alors que Robert Mayer se démultipliait pourtant aussi devant ses filets pour que Genève puisse rester dans le match… Mais qui dut encore s’incliner devant Radim Zohorna (57e). Alors oui, le GSHC n’a jamais baissé les bras, mais son 3e tiers – qu’il devait absolument dominer – s’est soldé par une production offensive comptablement inférieure de 50% à celle des hommes de Uwe Krupp.
