Les Fédérations finlandaise, russe et tchèque principalement ont beaucoup oeuvré pour que la traditionnelle pause de novembre dédiée aux équipes nationales ne passe pas par la fenêtre. D’une même voix, relayée par Vladislav Tretiak, le mythique gardien de l’ex-URSSe et actuel président de la Fédération russe (RIHF), les trois organes faitiers ont beaucoup travaillé pour que puisse se tenir la Karjala Cup à Helsinki, première grande étape de la saison de l’Euro Hockey Tour. Beaucoup travaillé, tout en gardant à l’esprit les obligations sanitaires imposées lors du déplacement des délégations en direction de la Finlande. « Plus de 400 joueurs ont été diagnostiqués avec un Covid-19 dans le KHL, la plupart d’entre eux ont subi des effets graves qui nécessitent un rétablissement à long terme. Nous avons soigneusement étudié l’état de santé des candidats à l’équipe nationale et avons décidé de faire de notre équipe de jeunes joueurs qui avaient passé par le système de développement de l’équipe nationale« , explique Tretiak.

Mais quand on lui fait remarquer que la Russie, dans les faits, élude un peu le problème en envoyant à Helsinki une équipe très jeune et très… éloignée de la traditionnelle Sbornaja, la réponse fuse: « Je tiens à souligner qu’il s’agit de l’équipe nationale senior. Elle est représentée par les jeunes joueurs qui sont les leaders d’aujourd’hui et qui sont prêts à faire de leur mieux pour l’équipe russe. La sélection des jeunes joueurs de l’équipe nationale pour le tournoi n’a pas été une décision facile pour nous, mais à l’heure actuelle, nous ne pouvons pas risquer la santé de nos joueurs – ceux qui ne se sont pas complètement remis du COVID-19 – dont les effets sont imprévisibles et graves. » Une nouvelle Sbornaja, donc, à l’occasion de cette Karjala Cup et peut-être pour le prochain championnat du monde. En vue des prochains Jeux Olympiques, la question se reposera de toute façon…

Source: fhr.ru