Par Filippo Frizzi
Cinq sur sept, fruit de deux victoires en trois rencontres de championnat et trois sur quatre en Champions Hockey League. Le parcours du nouveau Zoug de Michael Liniger force le respect. L’été a apporté de nombreux changements en Suisse centrale, avec par exemple les arrivées de Tomas Tatar ou de Dominik Kubalik, sans oublier le Slovaque David Sklenicka et le retour au bercail de l’inoxydable Raphael Diaz.
Après la bataille contre Berne et la victoire en déplacement à Lugano, les « taureaux » ont buté contre l’obstacle Langnau. Mais quel est le secret de ce début tonitruant ? Nous avons posé la question à Gregory Hofmann, auteur du but décisif à la Corner Arena. « Après le dernier championnat, expliqua Hofmann, nous avions une grande envie de revenir sur la glace pour démontrer que le Zoug ne pouvait pas être l’équipe sortie prématurément des playoffs. Dès le départ, une alchimie magique s’est créée. Le fait que Lini ait été l’assistant de Tangnes a facilité la fameuse transition. »
La saison régulière a commencé de la meilleure des manières. La nouvelle National League 2025726 vous a réservé Lugano et Langnau comme adversaires. La Champions League vous donne-t-elle un avantage en termes de rythme et d’intensité?
Bonne question. Jouer la Champions aide, c’est sûr, et je m’explique : cela impose immédiatement du rythme et de la pression, car on se bat tout de suite pour les points et le classement. Mais la Champions et le championnat sont deux choses très différentes. Nous avons entamé un parcours parfait lors de ces trois premiers matchs. Espérons continuer à surfer sur cette vague.
Tout le monde pronostique Zurich et Lausanne en finale, mais il faudra aussi compter avec Zoug…
L’été a fait du bien à tout le monde. À la Bosshard Arena, il y a de l’air nouveau, de nouveaux joueurs et un nouveau staff. Autant de conditions idéales pour appuyer sur le bouton restart et se lancer à fond dans la nouvelle saison.
Pour vous, marquer à la Corner Arena a toujours une saveur particulière…
Certainement, d’autant plus que j’ai joué à Lugano, où je me suis senti très bien. Cela dit, je suis un attaquant, je vis pour les buts, peu importe où je les marque.
À Lugano, vous avez retrouvé Dario Simion comme adversaire. Vous ne lui avez pas demandé s’il s’était trompé de vestiaire ?
Je l’ai trouvé très bon sur la glace. Nous avons passé de nombreuses années ensemble à Zoug mais aussi auparavant à Davos. J’ai pu beaucoup apprendre de Dario, à commencer par sa grande volonté et la force qu’il met dans chaque engagement. Nous nous sommes soutenus mutuellement. Le voir en adversaire fait un certain effet, mais nous sommes des professionnels.
