L’article de notre confrère de Sportsnet Chris Johnson a fait l’effet d’une bombe. Non pas que la décision soit tombée, mais le journaliste est plutôt réputé pour être particulièrement bien renseigné. Jeudi, son papier sur la future saison de NHL ne pouvait laisser le milieu indifférent, annonçant tout bonnement que la Ligue Nationale songerait à jouer tous ses matchs en sol américain en cas d’échec dans les négociations avec les cinq provinces canadiennes ou le gouvernement fédéral. Les sept équipes canadiennes de la ligue serait alors condamnées à l’exil sur territoire américain. «On ne commentera pas cette information», a déclaré Paul Wilson, le vice-président principal, affaires publiques et communications du Canadien de Montréal.
Selon les plans initiaux, la LNH devait créer une division entièrement canadienne afin d’éliminer un obstacle majeur, celui de la fermeture de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Le Canadien, les Maple Leafs, les Sénateurs, les Jets, les Oilers, les Flames et les Canucks auraient joué l’un contre l’autre durant les 56 matchs proposés pour l’instant. Cela impliquerait le déménagement de près de 175 joueurs (25 fois 7 équipes) pour plusieurs mois. Sans compter les entraîneurs et les membres du personnel. Un déménagement que deux équipes ont déjà acte pour ces prochains mois: les Raptors de Toronto (NBA, basketball) qui joueront à Tampa, tout comme les Blue Pays de Toronto (MLB, baseball).
Source: Sportsnet