Yannick Rathgeb a pris une décison importante pour sa carrière: après avoir joué cinq saisons pour le HC Bienne, l’arrière a décidé de revenir à Fribourg. Un joli coup pour Christian Dubé qui met la main sur le défenseur le plus courtisé de la Ligue. Un joli cadeau coûteux mais qui peut encore donner à Gottéron une autre dimension si l’on tient compte qu’avec la confirmation de la prolongation de Reto Berra, le coach-directeur technique aura encore la possibilité de jouer sur ses apports étrangers et sans doute avec l’engagement d’un bon attaquant suisse de plus.
La Liberté a pu recueillir les impressions de Rathgeb, dont voici quelques extraits. La totalité est à lire sur la version payante du quotidien fribourgeois (à lire ici).
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance du côté de Gottéron?
Pour moi, Fribourg a toujours été synonyme de maison. Même si je joue à Bienne, et que je m’y plais, je n’ai jamais quitté Schmitten et la région. J’ai beaucoup réfléchi et j’en suis venu à la conclusion qu’il était temps d’essayer autre chose. (…) Gottéron est, à mes yeux, le meilleur endroit pour se poser. Ils ont une magnifique patinoire, une super équipe, des joueurs clés sous contrat pour longtemps. Le coach sera le même qu’actuellement la saison prochaine. Tout ça a fait la différence.
Andreas Borgman sera toujours là la saison prochaine, Ryan Gunderson pourrait rester. Avez-vous obtenu la garantie d’intégrer le power-play à Gottéron?
Aucune. Et heureusement. C’est la pire des choses de donner des garanties à un joueur. Le message n’est pas le bon car celui-ci pourrait croire que tout lui est acquis et qu’il n’a pas à travailler. (…) C’est de la musique d’avenir. Je souhaite maintenant me concentrer sur la suite de la saison et Bienne.
