LE MATCH
P1 – Bienne a décidé de jouer très appliqué et surtout simple, peut-être la meilleure façon de sortir de cette crise qui commence à secouer le club. Petri matikainen a aussi intégré son nouveau Letton Rihards Bukarts dans l’espoir de le voir insuffler une nouvelle dynamique aux Seelandais. Dans un premier temps, ça marche. Et à la 6e minute, les Zurichois perdent la rondelle en zone d’attaque, Aleksandr Yakovenko et Toni Rajala donnent le coup de rein nécessaire: 1-0. De quoi étonnamment un peu décontenancer des Zurichois qui peinent à approcher la cage d’Harri Säteri. Les Biennois, eux, comme des morts de vfaim, poussent et poussent encore… sans marquer.
P2 – Un coach-challenge perdu par les Seelandais leur coûte une pénalité que les Zurichois ne parviennent pas à concrétiser. Et le match de rester très ouvert, avec des possibilités pour les deux équipes. Peu avant la 2e sirène, c’est à nouveau la ligne de Rajala qui exerce une pression sur le but zurichois. Liekit Reichle amène le disque depuis l’arrière du but sur la ligne de fond, Rajala tente sa chance dans un angle extrêmement fermé et surprend Robin Zumbühl au premier poteau. Malheureux pour le jeune gardien des ZSC qui avait fait jusque-là un match impeccable.
P3 – Bienne joue bien, on ne peut pas déceler sa situation délicate au classement. Car il faut être bien armé pour contrôler les Zurichois. Or, le EHCB l’aura fait durant la majeure partie du match. Et les possibilités de faire la différence existaient bel et bien. Mais être appliqué veut parfois dire aussi manque d’originalité ou de créativité. Seuls cinq petits tirs cadrés sortiront des crosses biennoises. Il aurait fallu alors avoir un taux de concrétisation exceptionnel. Pendant ce temps, un mouvement Harrington–Rohrer–Hollenstein met à mal la défensive biennoise qui encaisse le 2-2 à 56:39.
OT – Dans la prolongation, Bienne a tenté sa chance en premier mais s’incline sur un autre mouvement savamment orchestré par Dean Kukan, Denis Malgin et enfin Juho Lammiko. 3-2 pour le « Zett »! Injuste. Les Biennois avaient tout en mains pour gagner, à croire qu’ils ont perdu la recette…
