RUSSIE – Darius Kasparaitis : le champion olympique raconte sa lutte contre l’alcool

RUSSIE – Darius Kasparaitis : le champion olympique raconte sa lutte contre l’alcool

Darius Kasparaitis - Photo: Cap/YouTube/Archives

Ancien pilier défensif de la NHL et médaillé olympique, Darius Kasparaitis, 53 ans, était réputé pour sa dureté sur la glace. Mais derrière son image de dur, l’ex-joueur a longtemps combattu un problème sérieux avec l’alcool. « Il est faux de penser que seules les personnes faibles sont touchées par ce type de dépendance. Il faut au contraire beaucoup de courage pour admettre qu’on a un problème, demander de l’aide et accepter qu’on ne peut pas s’en sortir seul », confie Kasparaitis au site Sports.ru.

Le Russe d’origine lituanienne a disputé 863 matchs en NHL, inscrivant 163 points. S’il était surtout connu pour ses mises en échec puissantes, il a également accumulé plus de 1 ’300 minutes de pénalité au cours de sa carrière. Dès ses débuts chez les New York Islanders, il a rejoint les Alcooliques Anonymes pour tenter de reprendre le contrôle de sa vie. « J’ai toujours été très têtu et je voulais prouver quelque chose. Mais en 1994, j’ai réalisé que je devais agir. Mon ex-femme m’a alors poussé à suivre un traitement, et c’est ce qui m’a sauvé », explique-t-il.

«Ma plus grande victoire»

Après avoir réussi à rester sobre pendant douze ans, Kasparaitis a un jour expérimenté des analgésiques pour se détendre, mais cette expérience lui a rappelé l’importance de rester sobre. Aujourd’hui, il célèbre près de 15 ans d’abstinence totale. « Je sais que j’ai une maladie. Certaines personnes peuvent s’arrêter après une bière, d’autres non. C’est pourquoi je veux partager mon expérience avec les jeunes », ajoute-t-il.

Kasparaitis a remporté l’or olympique avec l’URSS en 1992, puis l’argent pour la Russie en 1998 et le bronze en 2002. Sa dernière saison en NHL avec les New York Rangers s’est achevée après les Jeux de Turin en 2006. Même après sa carrière, il reste vigilant : il continue de participer à des réunions et de suivre un programme de rétablissement. « Le problème ne disparaît jamais complètement, il faut travailler constamment sur soi », insiste-t-il. Pour Kasparaitis, sa plus grande réussite n’est pas ses médailles, mais sa sobriété et sa famille. « Reconnaître ma dépendance a été ma plus grande victoire. Sans cela, je n’aurais ni enfants, ni carrière, ni vie stable », conclut-il.

Prochains matchs NL
Prochains matchs SL
Prochains matchs MHL
Prochains matchs WL
Prochains matchs U20 Elite

>>>

>>>

Est-ce que vous désirez être averti(e) par notification pour les nouvelles actualités?
Oui, très volontiers Non merci