Luca Gianinazzi se retrouve donc à la tête du HC Viège. À seulement 32 ans, l’ancien défenseur succédé à Chris McSorley à la barre de la première équipe du HC Lugano en octobre 2022 avant d’être remercié en janvier dernier. Il a accordé un entretien à nos collègues du nouvelliste. Extraits.

«Viège est un club avec une vraie structure, une identité forte, une patinoire moderne, des bases solides. Pour moi, c’est un nouveau challenge très intéressant et une belle opportunité de construire quelque chose de fort.», explique d’abord le Tessinois, avant de se tourner vers le passé: «Ces années m’ont énormément appris sur moi-même, sur la gestion d’un groupe pro, sur la pression, sur le jeu aussi. Quand vous coachez contre des entraîneurs comme Mark Crawford, Geoff Ward ou Dan Tangnes, vous en apprenez chaque semaine.» Et qu’en a-t-il appris? «Je crois beaucoup à la coopération. L’époque du coach dictateur qui pense être plus malin que les autres est révolue. Je suis là pour servir les joueurs, les faire progresser. Bien sûr, il y a des règles à respecter, une structure, mais c’est un travail d’équipe.»

Et quand on parle de l’héritage laissé par Lars Ehlers, la réponse fuse: «Je veux construire à partir de ce qu’il a mis en place. Il a posé une base défensive très solide. C’est une force qu’on doit préserver. Ce qui m’a surtout marqué, c’est l’engagement de l’équipe: les gars bloquaient les tirs, se battaient sur chaque puck. Il y a là une vraie culture du sacrifice que je veux renforcer. Ce que je veux amener, en plus, c’est plus d’agressivité défensive, récupérer le puck plus vite, plus haut. Et offensivement, je veux qu’on prenne le jeu en main. Pas juste réagir, mais imposer notre tempo.»

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