Dominik Kubalík ne le cache pas: s’il est sous contrat avec Zoug désormais, il veut retourner en NHL. En attendant, l’attaquant de 29 ans râle gentiment, car il estime que les chiffres avancés pour son engagement sont plutôt… trop élevés, a-t-il confié à nos confrères de iSport. Toujours-est-il qu’il quitte Ambrì-Piotta pour Zoug. Ça fait jaser. « Le déménagement, c’est pour avoir une vraie chance de jouer le titre. C’est la seule raison de mon choix. On a beaucoup parlé de ma signature, mais l’argent n’a vraiment pas été un facteur. Ce qui s’est écrit est totalement faux. Si j’avais mis l’argent en priorité, je serais resté à Ambri. Mais Zoug est un club ambitieux, qui vise loin en playoffs. »

Donc, les montants proches de CHF 2 millions sur deux ans évoqués dans la presse sont fantaisistes?
C’est largement exagéré. J’aimerais bien, évidemment, mais soyons sérieux, personne ne va me payer ça. Je suis satisfait du contrat, mais si l’objectif avait été uniquement financier, j’aurais signé ailleurs.

Vous sortez d’une belle saison. Qu’est-ce que ce retour en Suisse vous a appris ?
Pour être honnête, j’avais peur. Après plusieurs années ailleurs, étais-je encore à la hauteur pour jouer en Suisse? Finalement, je me suis prouvé que oui. C’était une saison très proche de celle qui m’avait ouvert la porte de l’Amérique du Nord. Elle m’a redonné confiance. Je suis content d’avoir pu rebondir et j’espère que ça va continuer.

C’est toujours la même ligue que celle que vous aviez quittée ?
Non, elle a changé. Elle est clairement plus difficile aujourd’hui. Il y a six étrangers par équipe, ça fait une grosse différence. Le niveau s’est clairement élevé.

Mais visiblement, elle vous convient toujours. Pensez-vous que vous pouvez prétendre aux Jeux olympiques si vous maintenez ce rythme ?
Bien sûr que les Jeux m’attirent. C’est un rêve, un tournoi avec les meilleurs, y compris des joueurs NHL. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour y être. Si la santé suit, j’espère gagner ma place.