On le sait, Tim Berni n’a pas été retenu par son club de NHL et a été libéré au terme de son essai avec Columbus. Aucun échange n’ayant été formulé par une autre organisation de NHL, le Suisse a donc décidé de revenir au pays, avant de retenter sa chance outre-Atlantique en vue de la saison prochaine. Il s’agirait donc d’un contrat de courte durée avec son nouveau club helvétique.

Or, on sait les ZSC Lions et hier le SC Bern par la voix d’Andrew Ebbett n’ont pas manifesté leur désir de signer le défenseur international. Et ce n’est pas une question de moyens, comme on peut l’imaginer. Or, aujourd’hui et parmi les formations de National League qui pourraient être intéressées par Berni rapidement figurent sans aucun doute Fribourg-Gottéron. Où malgré ce qui se dit et en tenant compte de leur superbe parcours, quelques moyens supplémentaires pourraient être dégagés.

Car si l’on regarde le début de saison tonitruant des Fribourgeois, un élément vient un peu perturber le climat très serein du côté des Dragons: la longueur de leur banc en défense. On s’en rend compte aujourd’hui avec l’absence pour une pubalgie tenace de Dave Sutter. Les Dragons ne tournent qu’à sept arrières, avec le risque de devoir encore déplorer l’un ou l’autre bobos (certains défenseurs serrent déjà les dents) et de se retrouver avec des 5e et 6e défenseurs pas encore aguerris à la lutte de sommet de classement. Avec Simon Seiler et surtout Maximilian Streule, on est encore loin du compte.

Christian Dubé peut-il prendre le risque de ne tourner qu’avec cinq hommes dits d’expérience (Gunderson, Borgman, Dufner, Jecker, Diaz)? Dans la mesure où Berni serait abordable financièrement au vu de sa situation personnelle et ses envies de NHL, cette possibilité de le voir sous le maillot de Gottéron est plausible. À condition que Dubé juge la solution avantageuse, bien sûr, et que d’autres organisations considèrent que dans l’urgence (comme Lugano, voire Bienne par exemple), Berni ne leur serait d’aucun secours…

.