FRIBOURG – Patrick Emond: «Le problème est plus profond que juste l’entraîneur»

FRIBOURG – Patrick Emond: «Le problème est plus profond que juste l’entraîneur»

Photo: Archives PH

Plus rien ne va à Fribourg-Gottéron. Malgré les nombreuses discussions à l’interne, chaque sortie en National League est compliquée à l’image du calvaire vécu hier à Lausanne (0-6).

En l’espace d’une semaine, Fribourg a joué deux derbies. L’un à Berne (3-6) et hier soir à Lausanne (0-6). Au final, deux défaites et surtout des milliers de doutes et d’interrogations qui restent à la fin de chaque soirée. Au terme de la dernière rencontre, l’entraîneur Patrick Emond cherche lui aussi des réponses à tous les problèmes qui se proposent à lui et son staff. «On savait que le er tiers allait être difficile à Lausanne. Mais, après 20 minutes, on est à 0-1 seulement. On est encore pleinement dans le match. Mais on a un mauvais changement au début du 2e tiers et on prend le 0-2 là-dessus. Et derrière ça, c’est la dégringolade. On a eu quelques bonnes actions dans la 2e période pour revenir au score. On a beau essayer mais quand tu ne marques pas, c’est difficile de gagner un match.»

Pourtant, le coach québécois espérait que la roue allait, enfin, tourner, ce vendredi, en terre vaudoise, après notamment le large succès obtenu en Ligue des champions contre Berlin (9-3), mardi soir. «On a eu de très bons meetings avec les joueurs, cette semaine. Tout le monde est sur la même longueur d’onde. Quand tu sens que ton vestiaire te lâche, tu le sens dans les discussions que tu as avec lui. Là, je ne ressens pas ça. On a des discussions franches. De vraies discussions, ce lundi et ce mardi. J’étais très optimiste en venant au match ce soir. L’ambiance était très bonne, comme l’entrainement de hier et d’aujourd’hui. Et à la fin, c’est le même résultat. Le problème est sans doute plus profond que juste l’entraîneur. Je suis dans une position qui n’est pas facile pour moi. Je ne calcule pas les heures en ce moment pour trouver des solutions.»

Ça va mal… partout!

En effet, il y a des problèmes dans tous les secteurs de jeu. Par exemple, offensivement, Gottéron est vraiment à la peine. Il possède la pire attaque de la ligue avec 19 buts inscrits en 10 matches, soit une moyenne de 1,9 but marqué. «Sur les huit derniers matches, on a marqué que 11 buts. Au niveau offensif, on a des occasions. Mais ce ne sont pas les occasions qui te font gagner des matches. Il faut que les gars se présentent durant 60 minutes. Chaque soir après les matches, je vous dis la même chose. Quand tu prends le même chemin, tu arrives toujours au même endroit, malheureusement.» Depuis le début de la saison, les Dragons n’ont marqué qu’une fois quatre buts dans un match ! C’était lors de la première journée contre Ajoie (4-1).

Malheureusement, défensivement, cela ne va mieux, non plus. En l’espace de trois rencontres de championnat, les Fribourgeois ont encaissé 16 buts. «Quand tu ne marques pas, tu triches en défense pour essayer d’être plus offensifs. Du coup, on ouvre le jeu et on sort du système du jeu. On veut aller encore plus vers l’avant. On se crée des occasions, mais on ne marque pas et derrière, on encaisse. C’est l’histoire de notre saison pour le moment.»

Avec un tel bilan actuel, quelles sont les solutions pour réussir à relancer le club de la BCF Arena? Changer d’entraîneur? C’est toujours la solution la plus simple. Mais on rappelle que ce sont justement les joueurs, qui sont sur la glace en ce moment, qui ont décidé d’en changer durant cet été. Du coup, l’autre possibilité, c’est d’amener de la concurrence dans l’effectif, en engageant, par exemple, un 7e étranger? Cela paraît une solution intéressante, surtout avec la fin des camps et le début de la saison en NHL.

Cela va surtout obliger certains à élever leur niveau de jeu à l’image notamment de Chris DiDomenico, méconnaissable ces derniers jours. «La concurrence est toujours bonne à tous les niveaux. Mais il ne faut pas aller en chercher un, pour aller en chercher un. On a des étrangers qui ont démontré dans le passé de grandes qualités. Si on fait ce choix, il faut donc en choisir un qui va vraiment nous amener un plus. On connaît notre profondeur de banc. La saison passée, nous avons joué avec 19 joueurs, sans avoir le moindre blessé. Cette saison, on a commencé avec un petit contingent. Des vétérans nous ont quitté. Ce ne sont pas les jeunes qui font nous faire gagner ou perdre. Ils donnent tous leur maximum. Le petit Dorthe, il a 19 ans. Et c’est lui souvent qui est notre joueur le plus percutant», conclut Emond. 

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