Karjala Cup (Turku, FIN)
Tchéquie – Suisse: 2-3 OT
Buts CZE: Smejkal, Spacek
Buts SUI: Ambühl, Rod, Senteler
Tchéquie: Langhamer (Will); Kostalek, Dvorak; Mozik, Sklenicka; Kundratek, Scotka; Jandus, Nemecek; Chlapik, Spakec, Lenc; Smejkal, Kodytek, Cervenka; Zoharna, Poulicek, Kousal; Horky, Vitouch, Zdrahal; Beranek. Coach: Jalonen.
Suisse: Genoni (Aeschlimann); Kukan, Marti; Karrer, Geering; Rathgeb, Mirco Müller; Alatalo; Künzle, Senteler, Hofmann; Bertschy, Ambühl, Andrighetto; Rod, Thürkauf, Riat; Moy, Marco Müller. Coach: Fischer.
Éliminée par la Suisse lors du dernier tournoi olympique, la Tchéquie (de Filip Pesan) avait manqué son rendez-vous, mais avait remis les comptes à zéro au mondial suivant (médaille de bronze, avec Kari Jalonen à la bande), tandis que la Suisse terminait son tournoi de façon décevante.
Sous Jalonen, la Tchéquie a donc bien évolué. Et ça se voit. Si son début de match a été un peu poussif face à des Confédérés entreprenants, les Tchèques sont entrés gentiment dans le match pour prendre l’avantage à la 11e minute.
La bonne nouvelle, c’est que la Suisse n’en sort pas plus choquée que ça et égalise très vite par Andres Ambühl qui fête ainsi à sa façon son 300e match international.
Si le Léventin Chlapik a permis aux Tchèques de repasser devant, le tiers est équilibré. Sans qu’on puisse lui reprocher quelque chose, Leonardo Genoni s’est tout de même incliné deux fois sur les six premiers tirs qui lui ont été adressés. L’accès à la cage n’est pas suffisamment imperméable dans cette rencontre très ouverte.
L’égalisation de Rod de la 38e minute allait donner une vraie dynamique au 3e tiers, ce d’autant que la Suisse s’était montrée la plus active. Les Tchèques ne pouvaient pas demeurer en reste. Ce sont eux qui ont fait pression au début de la période, Genoni a été sollicité à plusieurs reprises, mais il a maintenu son équipe dans le match. Les deux équipes ont ensuite joué activement vers l’avant et ont voulu forcer la victoire.
Ce qu’a très bien fait Sven Senteler en début de prolongation. Vingt secondes ont suffi pour tromper l’excellent Will sur une énorme erreur tchèque qui allait lui permettre d’adresser un tir courte distance imparable.
