Par Marc Savary
Par Marc Savary
Après deux saisons convaincantes sous les couleurs des Aigles de Nice, Raphaël Garnier change d’air, mais pas de pays. Le gardien franco-suisse de 28 ans s’engage avec les Pionniers de Chamonix, formation ambitieuse de la Ligue Magnus, dans ce qui s’apparente à une étape importante mais peut-être pas définitive de sa carrière.
Formé à Fribourg et passé par le hockey universitaire au Canada, Garnier s’est affirmé ces dernières saisons comme un gardien solide, fiable et travailleur. À Nice, il a gagné sa place de titulaire et contribué à la stabilité défensive de l’équipe, ce qui n’a pas échappé aux observateurs.
Le choix de rejoindre Chamonix repose sur plusieurs facteurs : Le discours ambitieux du staff, la région et la proximité de la Suisse ont beaucoup aidé dans ce choix, nous explique t’il .C’est un beau challenge qui s’offre à nous la saison prochaine.
Quant à l’avenir, Raphaël Garnier reste lucide : C’est une belle région donc forcément ça donne envie d’y vivre à long terme, mais je préfère vivre au jour le jour. Dans le sport professionnel, il est difficile de se projeter.
Et la Suisse dans tout ça ? Après avoir passé six ans de ma vie à Fribourg, cette ville aura toujours une belle place dans mon cœur. Si une belle opportunité s’offrait à moi dans le futur, je l’étudierais avec un intérêt certain.
D’ici là, c’est bien à Chamonix que Raphaël Garnier posera ses jambières et relèvera un nouveau défi dans une Ligue Magnus toujours plus compétitive. Mais qu’on ne s’y trompe pas : si la montagne est belle côté français, une autre pente plus helvétique pourrait bien finir par l’attirer de nouveau un jour… à condition que l’occasion soit aussi belle que le souvenir qu’il garde de Fribourg.