LE MATCH
P1 – Quel départ! Vincent Praplan marque le 0-1 après 29 secondes. Les Zurichois n’ont pas eu le temps de se remettre de ce gros coup de froid que Sakari Manninen portait le score à 2-0, avantage conservé jusqu’à la pause. L’aboutissement sans doute du tiers-temps le plus complet et abouti de cette saison. Une évidence en voyant jouer ainsi des Genevois qui avaient à nouveau renvoyé vers l’observateur cette impression de facilité qui vous rend irrésistible. En face, les Zurichois y avaient aussi contribué en demeurant un peu passifs.
P2 – Ce GSHC-là ne s’attendait pas à être pareillement bousculé dès la reprise. En 5’31, Robert Mayer s’est retourné trois fois pour aller chercher la rondelle dans ses filets. Simon Bodenmann (21e), Jesper Fröden (25e) et Juho Lammikko (26e) ont effacé en trois mouvements de crosse toutes les certitudes acquises durant la première période. Le temps de remettre de cet énorme trou noir, le champion de Suisse de reprendre sa domination traduite par les 17 tirs qu’on lui attribuera dans la seule période médiane. La récompense allait tomber à la 40e minute avec le 2e but de Manninen.
P3 – 3-3, puck au centre? Oui et non. Il aurait fallu que le GSHC ne concède pas cette pénalité en début de période, d’autant plus bête qu’elle fut infligée au portier Meyer pour avoir fait trébucher son adversaire. Conséquence: le second but en supériorité numérique des Zurichois. Réussite de Sven Andrighetto qui a terminé son oeuvre 10 minutes plus tard, soulignant ainsi sa bonne entente avec Fröden. Le rush final des Aigles n’a servi à rien, si ce n’est confirmer que lorsque le match est de haut-niveau – comme ce fut le cas aujourd’hui – leur performance est à la hauteur des débats. Et souvent mal récompensée.
