Coup d’envoi, ce soir, du mondial U18 sur glace helvétique. Il est temps de jeter un coup d’œil aux 10 équipes qui se disputeront le titre. De la Suède, championne en titre, à la Norvège, nouvellement promue, il y a de quoi s’enthousiasmer.
Groupe B (Bâle, Suisse)
États-Unis
Il y a 12 mois, les Etats-Unis ont fait feu de tout bois en inscrivant 47 buts en Allemagne. Ils n’avaient pourtant obtenu que la médaille d’argent. Cette année, la quête de l’or promet d’être à nouveau riche en buts, avec Cole Eiserman en tête de file.
Cette saison, il a marqué 88 buts en 87 matches dans diverses compétitions pour les équipes de développement des États-Unis, ce qui justifie les affirmations selon lesquelles il est le meilleur tireur d’élite naturel de son année.
Si les buts sont acquis, c’est peut-être à l’autre bout de la patinoire qu’il faut se concentrer, avec le retour de Trey Augustine dans les buts et la présence de Brady Cleveland parmi les défenseurs, qui espère ajouter quelque chose à sa médaille d’argent de la saison dernière.
Finlande
Bronze l’an dernier, bronze à la Coupe Hlinka Gretzky, la Finlande est-elle prête à monter sur le podium en Suisse? Marquer des buts ne semble pas être un problème, avec 13 palets qui ont touché le filet lors des matchs de préparation contre le Canada et la Slovaquie.
Les Finlandais ont par contre accordé neuf buts lors de ces deux rencontres, s’inclinant 5-6 en prolongation face au Canada et accusant un retard de 0-2 avant de dominer les Slovaques. L’entraîneur Lauri Merikivi estime que son équipe est difficile à battre, mais reconnaît que les performances sont encore inégales.
Suisse
Le pays hôte n’a remporté qu’une seule victoire lors de la dernière édition, en battant la Lettonie 4-3 en phase de groupe avant de s’incliner lourdement face aux Tchèques en quart de finale.
L’avantage de la glace devrait permettre à l’équipe de Marcel Jenni de s’imposer cette fois-ci, mais il lui faudra se surpasser pour décrocher la première médaille de son histoire dans cette compétition.
Les récents matches de préparation illustrent le problème: les Suisses ont obtenu de bons résultats contre l’Allemagne, mais ont eu du mal à rivaliser avec le Canada, elle s’est lourdement inclinée. Le duo à surveiller pourrait être Leo Braillard et Simon Meier, qui ont été les meilleurs scoreurs de la Suisse lors du Hlinka Gretzky avec cinq points chacun.
Lettonie
La bonne nouvelle de la saison dernière a été la première victoire de la Lettonie sur la Suède à ce niveau. La mauvaise nouvelle, c’est qu’elle n’a marqué que sept buts en phase de groupes.
Si la nation balte veut faire mieux que son élimination en quart de finale, il faut que quelqu’un frappe plus régulièrement au but. Eriks Mateiko, qui a marqué deux fois lors de sa première saison, pourrait être cette personne: il est de retour après avoir quitté Riga pour la LHJMQ et a marqué 36 points en 62 matches.
Le nouveau venu Krister Ansons a fait son entrée dans la ligue masculine lettone avec le HS Riga et a marqué un nombre impressionnant de 17 buts en 31 matches dans une équipe de milieu de tableau.
À l’autre bout de la glace, son coéquipier de Riga, Aksels Ozols, pourrait être le dernier d’une longue lignée de gardiens de talent. S’il réalise une grande performance, la Lettonie pourrait créer une nouvelle surprise.
Norvège
L’argent obtenu en Slovaquie l’année dernière a permis à la Norvège de revenir en première division pour la première fois depuis 2011. Le revenant Elias Straume Vatne pourrait jouer un rôle clé dans les efforts des Norvégiens pour rester dans la course.
À seulement 16 ans, Vatne a marqué 5 points (2G, 3A) lors de cette campagne de promotion, soit plus que n’importe quel autre joueur de retour. Depuis, ce natif de Bergen a quitté Stavanger pour Farjestad, où il a été le meilleur buteur non suédois du championnat U18 avec 24 points (11G, 13A) en 18 matches, ce qui a permis à son équipe de terminer en tête de la conférence Sud en saison régulière.
