Le HC Franches-Montagnes a terminé sa saison 2024/25 sur une ultime défaite, courte, 3-2 sur la glace de Seewen. Honorable, certes, même le le résultat de la série fait un peu mal aux yeux (3-0). Pour le directeur technique Michael Röthenmund, tout n’est pas à jeter, bien sûr. Au contraire, il voit un potentiel d’amélioration à apporter… pour éviter d’affronter au 1er tour des playoffs un trop gros calibre. Bilan.
Michael Röthenmund. la saison se termine un peu abruptement, mais pouvez-vous vous estimer satisfait de la performance globale?
C’est un sentiment mitigé. On a répondu présent lors de ce quart de finale contre une des grosses cylindrés du championnat, mais avec un peu plus de constance durant les matchs, on aurait pu accrocher un 4ème match à domicile. Avec cette même constance durant la saison, on aurait pu affronter une équipe un peu plus à notre portée pour ce premier tour de playoffs.
Finalement, vous n’étiez pas si loin de ce EHC Seewen. Sur les trois matchs des séries, l’cart maximal a été de deux buts…
Pas si loin mais en même très pas si proche. Ils ont vraiment quatre blocs compacts et au final, nous avons eu beaucoup de peine à nous créer des occasions à part dans les 10 dernières minutes du 2ème match et lors de la dernière période du dernier match où on a réussi à dominer – 17 tirs à 5 en notre faveur – cette belle équipe de Seewen.
A l’exemple du match d’hier, le HCFM peut surtout compter sur quelques individualités comme Schnegg ou Bouchareb. Voyez-vous un potentiel d’amélioration à ce niveau?
Tout d’abord on est conscient de la chance qu’on a d’avoir le meilleur joueur de la ligue dans notre équipe avec Arnaud Schnegg. Colin Loeffel a également réussi une grosse saison et il est évident qu’ont ne se seraient pas qualifié pour les playsoffs sans leur régularité sur toute la saison. Ensuite on construit l’équipe avec les moyens qu’on a en essayant de faire venir tous les meilleures joueurs de la région qui ne veulent/peuvent pas jouer en ligue nationale. Pour en revenir à cette saison, on a attendu toute la saison l’opportunité d’engager un ou deux attaquants qui auraient donner plus de percussions à notre équipe. Malheureusement il y a eu peu de joueurs sur le marché et les seuls qui étaient disponible, n’ont pas choisi le HCFM.
Si difficile d’attirer du monde?
On a un noyau de jeunes joueurs avec qui ont aimerait travailler sur le long terme et progresser dans cette ligue. Mais c’est un combat permanant surtout d’un point de vue financier surtout à causes du prix des licences. Malgré ça, le HCFM est, avec le HCV Martigny, le seuls représentant romand dans la meilleure ligue non-professionnelle et on assez fiers de pouvoir régater dans la ligue sachant qu’on n’est pas super bien placés d’un point de vue géographique pour attirer de nouveaux joueurs de l’extérieur.
S’il y avait une grande leçon à retirer de cet exercice…
Dans un monde idéal, on commence la saison avec 25-26 joueurs de champs et on fait marcher la concurrence pour améliorer l’équipe. Malheureusement d’un point du vue financier, ce n’est pas possible pour nous et d’un autre côté, on est fiers de pouvoir continuer de développer des joueurs qui sortent des U20 Top de nos clubs voisins alors que la plupart des équipes de MHL recrutent uniquement des joueurs qui sortent de la filière U20 Elite. Donc quand on investit pour engager un joueur, on doit être certain qu’il amène une plus-value à notre équipe, sinon nous préférons travailler sur le long terme avec des joueurs régionaux comme par exemple avec Loris Masini, qui a vraiment progressé cette saison.
Un mot sur votre entraîneur Vincent Léchenne?
Même si c’est un entraîneur d’expérience, ça faisait de longues années qu’il n’avait plus coaché une équipe d’adultes en tant qu’entraîneur principal. C’était pour lui, à l’image de l’équipe, une saison en dents de scie avec des choses à améliorer.
