Jussi Tapola avait besoin d’un nouveau défi après avoir été nommé entraîneur de l’année de l’IIHF, couronnant ainsi quatre titres en Liiga et une CHL avec Tappara Tampere. Le Finlandais a donc décidé de s’attaquer à un roc en perdition depuis quelques saisons: le SC Bern.
Sacré challenge qui n’a pas à faire peur à un coach de son calibre, dont on ne mettra pas en doute les compétences pour (enfin?) désigner les vrais coupables de la débandade bernoise de ces derniers mois. Mais tous les honneurs du monde ne remplaceront pas le succès désormais attendu dans les travées de la PostFinance Arena.
Tapola le sait: «J’avais tout pour moi à Tappara. Ici à Berne, j’ai maintenant un nouveau et bon défi». Mais de continuer immédiatement, dans la BernerZeitung: «Avoir du succès n’est pas une chose simple. Il s’agit de tout un processus qui a maintenant commencé. J’ai parlé avec le directeur sportif Andrew Ebbett de l’importance que revêt pour moi le fait que nous jouions notre meilleur hockey en fin de saison. Le fait que nous ne soyons pas satisfaits un seul jour de ce que nous avons déjà accompli fait partie du chemin à parcourir.»
Et le Finlandais d’annoncer la couleur: «Ce qui est important pour moi, c’est d’abord le niveau d’entraînement quotidien. Lors des matches, il y a ensuite le système de jeu, auquel nous devons certes nous tenir, mais qui doit aussi laisser de la place à la créativité».
Et le nouveau coach du SCB de conclure, toujours dans la Berner Zeitung: «Les quatre lignes doivent être régulièrement mises à contribution. Pour cela, tous les joueurs doivent avoir leurs rôles et leurs responsabilités, afin qu’ils sentent tous qu’ils sont importants et que ce ne sont pas seulement les deux ou trois premières lignes qui comptent».