«C’était une question d’une ou deux erreurs. Je suis content que ce soit eux qui l’aient fait, pas nous», a déclaré Radko Gudas après la victoire finale 2-0 sur les Suisses. De quoi raviver encore la douleur d’Helvètes qui sont passés tout près de leur premier titre mondial. Si près, si loin aussi.
Car la Tchéquie a aussi mérité son titre pour avoir osé un peu plus qu’une Suisse qui a retrouvé son véritable élan offensif qu’après le but de David Pastrnak (50e). «Nous avons eu un début un peu prudent, mais nous nous sommes améliorés au fur et à mesure que le match avançait. Puis Pasta (Pastrnak) a marqué un but incroyable qui nous a permis de remporter la victoire, et Dosty (Dostal) a verrouillé le match de manière incroyable.»
Le défenseur des Ducks d’Anaheim a aussi tenu à rendre hommage aux Suisses, adversaires valeureux, mais malheureux: «Ils ont joué très bien tout au long du tournoi. Lors du premier match, nous avons eu de gros problèmes avec eux, car ils pratiquent un hockey collectif. Aujourd’hui, il s’agissait d’une ou deux erreurs. Je suis content que ce soit eux qui aient réussi, pas nous. Dosty a fermé le jeu, nous avions faim. Ça a fini par marcher.»
Quant à Pastrnak, qui a fêté son but d’une belle glissade sur la glace: «Je ne pensais pas qu’il y avait un but qui pouvait me faire tomber à genoux Mais c’est l’émotion que j’ai ressentie et c’était fou. Je m’étais dit que je ne ferais jamais cette célébration et quelque chose a explosé. C’était toute cette émotion, les supporters, le pays tout entier».
Le Davosien Matej Stransky ne disait pas le contraire, son équipe a réalisé quelque chose de grand: «On est tellement heureux de tout. Les gars que nous avons eus ici, nous sommes comme des frères, et cela vous rend encore plus heureux. Parce que c’est le rêve de tout le monde. Évidemment, c’est le rêve de tout joueur de hockey. Je ne savais pas que ce serait possible quand j’étais plus jeune, mais maintenant je suis ici et c’est arrivé.»